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[Critique] «Annabelle: Creation»: les origines du Mal

Note des lecteurs4 Notes
3.5
Note Horreur Québec

Douze ans après la mort de leur petite fille, un fabricant de poupées (Anthony LaPaglia, Innocent Blood) et sa femme (Miranda Otto, What Lies Beneath) décident d’accueillir, dans leur demeure servant d’orphelinat, une nonne et quelques fillettes qui deviendront rapidement la cible de la poupée Annabelle, dernière création du fabricant. C’est probablement tout ce que vous devez savoir avant le visionnement puisque Annabelle: Creation est ce genre de film: moins on en sait, mieux c’est.

Ayant fait sa première (et courte) apparition au grand écran en 2013 dans The Conjuring de James Wan, la maintenant célèbre poupée est de retour. Après l’accueil assez tiède d’Annabelle en 2014, la lourde tâche est revenue à David F. Sandberg et Gary Dauberman de rapidement réconcilier les fans avec le pantin démoniaque. Est-ce que le réalisateur de Lights Out et le scénariste de It (2017) ont réussi leur pari?

annabelle creation ver2Les créateurs ont fait leur devoir qui était de ne pas décevoir (de nouveau?) les fans de l’univers de Conjuring avec cet antépisode du film de 2014. Nous avons surtout misé ici sur l’ambiance que sur le gore à profusion (même si on y a droit à quelques reprises). Bonne fluidité des scènes de tension, très peu de temps morts et une enfilade de sursauts sont au menu. Alors que nous sommes habitués de nous faire dire où et quand avoir peur, Annabelle: Creation s’amuse à déjouer le spectateur qui, malgré quelques clichés, donne droit à des moments intenses et véritablement effrayants.

Avec une distribution majoritairement féminine, c’est la jeune interprète de Janice (Talitha Bateman, The 5th Wave) qui tire son épingle du jeu. Alors que les enfants ont souvent tendance à surjouer, les jeunes actrices sont ici toutes crédibles, tout comme Stephanie Sigman (Spectre) dans le rôle de Sister Charlotte. On ne pouvait espérer mieux comme distribution.

La première heure aurait pu être un peu plus timide en moments de tension. Après 45 minutes de cris, de poursuites et de sursauts sans développement significatif, on se demande où est-ce que tout cela va nous mener. Le tout se replace dès le début de la deuxième heure et le train reprend les rails jusqu’à une finale assez satisfaisante (incluant une scène post générique).

Somme toute, Annabelle: Creation est un bon divertissement où le spectateur restera possiblement sur sa faim, mais où celui à la recherche d’émotions fortes sera comblé par son intensité sans répit, sa mise en scène maîtrisée et son humour parfaitement dosé et où les détracteurs de son inférieur prédécesseur seront définitivement consolés.

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Horreur Québec
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