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[Critique] Castlevania – saison 1: la revanche de Dracula

Note des lecteurs1 Note
4.5
Note Horreur Québec

1455, Lisa de Lupu va à la rencontre du comte Vlad Dracula Tepes pour acquérir des connaissances sur la science et ainsi devenir médecin. Vingt ans plus tard, devenue épouse du célèbre vampire, elle est envoyée au bûcher pour sorcellerie par les membres de l’Église catholique. Dracula, absent lors du châtiment, jure de se venger avec une armée de créatures auprès des gens de la nation de Wallachia. Le chasseur de vampire Trevor Belmont, la sorcière Sypha Belnades et le fils de Dracula, Alucard, feront tout en leur pouvoir pour arrêter le plan maléfique du comte.

Netflix propose aux amateurs de la célèbre franchise de jeux vidéo une brillante adaptation qui saura plaire à un plus large public. Nul besoin d’avoir jouer aux nombreux titres de la série pour apprécier Castlevania. De nombreux clins d’oeil feront cependant sourire les fans. Certains environnements présents dans les jeux font leur apparition dans le décor, tels que les fameux engrenages dans le châteaux de Dracula. La plus grande surprise provient sans aucun doute du niveau de gore présent tout le long de la série. Cadavres éventrés, sang qui tombe du ciel et yeux arrachés ne sont que quelques exemples de ce à quoi le spectateur peut s’attendre. L’animation varie toutefois en qualité. Excellente pour la plupart du temps, elle devient passable lors de certaines scènes avec des personnages secondaires.

castleLe scénario de Warren Ellis, qui nous a donné l’excellente série d’animation G.I. Joe: Resolute, confère un côté résolument plus mature à l’histoire, largement inspirée de Castlevania III: Dracula’s Curse à la NES. Ellis dépeint un Trevor Belmont aigri par la vie avec un humour fort sarcastique, tandis que Dracula est présenté de façon plus classique, en vampire torturé par la perte de sa bien-aimée au nom de la religion. Les représentants de l’Église sont les seuls personnages plus caricaturaux. Un évêque moins entêté et froid aurait enlevé cette impression de déjà-vu. Les scènes d’action sont d’une grande efficacité et enlevantes. Le rythme est fort bien dosé tout le long de la série.

Assurément, le plus grand défaut de la série est sa durée. Quatre épisodes pour une saison s’avère beaucoup trop court et laisse un peu le spectateur sur sa faim. Le populaire service en ligne vient de commander un deuxième chapitre à cette saga. Le contraire aurait été étonnant, étant donné que la finale nous laisse prévoir une prochaine aventure.

Castlevania prouve qu’il est possible de faire d’excellentes adaptations de jeux vidéo pour le petit écran et on en remercie ses créateurs.

Horreur Québec