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Les mal-aimés de l’horreur: The Ward

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En 1966, la jeune Kristen (Amber Heard) est internée dans un hôpital psychiatrique après avoir été retrouvée près d’une ferme qu’elle venait tout juste d’incendier. Dès son arrivée, les autres occupants commencent à disparaitre l’un après l’autre et la jeune femme se rendra vite compte qu’un esprit maléfique hante les lieux. À l’aide de ses camarades, elle tentera de résoudre le mystère.

The Ward, dernière réalisation de John Carpenter (si on ne compte pas son récent vidéoclip), est rarement celle dont ont se souvient le plus. Même qu’une grande partie de cinéphiles ignore son existence. Ayant eu de la difficulté à trouver un distributeur, le film a quand même réussi à voir le jour dans quelques salles obscures en 2010, avant de vite faire son apparition sur les tablettes des clubs vidéo, en 2011. Mauvais marketing? Bref, son p’tit dernier ne se retrouve pas souvent dans les listes de favoris du réalisateur.

517PaxzvrzLLes films d’horreur se déroulant dans des asiles ou hôpitaux psychiatriques ne sont pas nés d’hier. On n’a qu’à penser à A Nightmare On Elm Street 3: Dream Warriors, Gothika et, encore récemment, Cult of ChuckyC’est donc dans ces lieux connus du public que Carpenter décida donc de raconter cette histoire de fantôme écrite par Shawn et Michael Rasmussen. Se qualifiant lui-même de «trop vieux» pour le faire, il décide également de confier la musique à Mark Kilian. Loin d’être raté, on est quand même très loin de ce que nous avons l’habitude d’entendre dans les films du réalisateur. La musique étant souvent l’âme de ses films, The Ward manque ici un énorme morceau de personnalité.

Malgré quelques failles au scénario et des effets spéciaux douteux (budget oblige), la grande force du film est sans l’ombre d’un doute ses interprètes. Presque totalement féminine, la distribution est dominée par Amber Heard (All the Boys Love Mandy Lane, Justice League) et Mamie Gummer (Side Effects), fille d’une certaine Meryl Streep, qui portent le film à elles seules. Même si les scènes de meurtres sont vite oubliées, les moments de tension fonctionnent très bien. Le troisième acte est particulièrement réussi et nous mène à une finale qui, ratée pour certains et géniale pour d’autres, n’était certainement pas prévisible.

On se rend vite compte, dès le début, que nous ne retrouverons pas la magie de The Thing, Halloween ou même de The Village of the Damned. Il faut prendre The Ward comme un bon vieux série B fait par l’un des meilleurs; ou comme Sandy King (la femme de Carpenter) s’amuse à l’appeler: «le chick flick de John». Loin de mériter l’étiquette de navet qu’on lui attribue, The Ward est plutôt un gros bonbon un peu surette au départ, mais qui se laisse savourer si on le déguste tranquillement. Peace.

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