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[Critique] Serpent: love-moi

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3.5
Note Horreur Québec

Se lançant dans une excursion, un couple se voit confronté au pire lorsqu’un serpent venimeux se glisse dans leur tente. Tentant de rester immobiles pour éviter la moindre morsure, ils seront en proie à un terrible aveu.

L’ophiophobie (la peur des serpents) serait la phobie la plus répandue et la cinéaste Amanda Evans la combine à la claustrophobie pour doubler la mise avec son premier long-métrage. Nous devinons dès le départ que le scénario de Serpent sera simpliste. Confiner deux personnes dans un espace clos durant la quasi-totalité d’un film réduit les possibilités. Hormis le comportement un peu naïf de personnages connaissant pourtant les risques d’une telle exploration, le scénario reste fort acceptable.

serpent 2017 movie snake poster 2Proposant un jeu diabolique de gros plans, la réalisation génère plusieurs moments insoutenables pour quiconque n’aime pas ces reptiles. On pourrait même ajouter qu’on analyse chaque partie anatomique ou positions impressionnantes de cette bête pour susciter en nous le malaise. Ce choix rend l’ambiance totalement anxiogène.

Cependant, cette tactique minimaliste s’effrite trop rapidement et le dernier tiers du film tente certaines approches moins réussies. En revanche, les deux acteurs sont très convaincants, dans des rôles assez difficiles. Ils passent une partie du film immobile à essayer de transmettre leurs émotions, que les spectateurs peuvent vraiment ressentir.

Au final, un bon divertissement qui ne transcende absolument aucun autre film de «bibittes».

 

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Horreur Québec