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Sur la route de l’horreur: conventions d’horreur 101

Depuis le départ du défunt Sinistre Magazine, j’étais en manque d’horreur à lire en français. Je disais à mes chums qu’il faudrait lancer un site qui parle d’horreur, en français, au Québec. Horreur Québec est arrivé et a répondu à ce besoin. Je l’avoue, je suis même prêt à le crier sur tous les toits: je suis un fan du site. Je suis donc très excité à l’idée de me lire ici! J’aimerais faire découvrir aux lecteurs une facette de l’horreur que les fans ne connaissent pas beaucoup: les conventions d’horreur.

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Je suis un fan fini des conventions d’horreur. Si je m’écoutais, je voyagerais deux à trois week-ends par mois au Canada et aux États-Unis pour visiter différentes conventions. En fait, pour vous faire un survol rapide de mon expérience, en 2012, les organisateurs derrière le Comiccon de Montréal, de Québec et d’Ottawa m’ont approché pour que «j’apporte plus d’horreur» à leurs événements. J’ai donc fondé le Montreal HorrorFest. Pendant quatre ans, nous avons reçu des invités incroyables: Robert Englund, George Romero, Kane Hodder, Doug Bradley, Katharine Isabelle, Michael Berryman, Lloyd Kaufman et même Bruce Campbell sont venus signer des autographes et prendre des photos. En 2016, j’ai pris la décision qu’il était temps de passer à autre chose. J’ai donc fondé, avec Martin Bruyère et André Farant, la première convention d’horreur au Québec: le Requiem Fear Fest! Je ne veux pas m’éterniser sur le Requiem, mais si vous avez envie de rencontrer des exposants fort sympathiques et de voir des films d’horreur que vous ne verrez jamais dans votre salon, mark your calendar, c’est le 16 septembre prochain que ça se passe.

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À vue de nez, je dirais que 90% des fans d’horreur du Québec n’ont jamais mis les pieds dans une convention. Et lorsque je parle d’une convention d’horreur, je parle d’une VRAIE convention d’horreur. Un événement comme le Comiccon de Montréal, aussi grandiose puisse-t-il être, n’est PAS une convention d’horreur. Le Ciné-Bazar, aussi cool qu’il soit, n’est PAS une convention d’horreur. Les festivals Fantasia et SPASM, aussi renommés soient-ils, ne sont PAS des conventions d’horreur.

Aux États-Unis, il doit y avoir une convention d’horreur à toutes les trois semaines. Au Canada, il n’y en a beaucoup moins. Outre le Requiem, il y a Horror-Rama à Toronto, Shock Stock à London et le Calgary Horror Con. À cela, j’ajoute également à titre informatif le Falls Horror Fest qui se déroule dans le cadre du Niagara Falls Commiccon et le bon vieux Fan Expo Canada qui maintient sa section horreur malgré le départ de Rue Morgue et du très populaire Festival of Fear.

Mais qu’est-ce qu’une vraie convention d’horreur?

Selon Wikipédia, «les conventions d’horreur sont des rassemblements de la communauté de fans de différentes formes d’horreur, y compris le cinéma d’horreur, le style de vie gothique et parfois la science-fiction et la fantaisie. Historiquement, l’accent a été mis sur la forme cinématographique plutôt que sur la littérature et l’art, mais cela s’est élargi pour inclure toutes les formes ces dernières années. Les personnes qui assistent à une convention d’horreur sont traditionnellement connues comme les fans; les célébrités participant à la convention sont communément appelées « invités de la convention », bien que de nombreux professionnels, y compris les administrateurs, assistent simplement en tant que fans.»  

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Selon moi, c’est beaucoup plus que cela. Une convention est un peu comme une deuxième famille, ou plutôt, une belle-famille. La première fois que tu visites ta belle-famille, tu hésites, tu parles un peu avec tout le monde sans trop t’attacher. Tu reviens chez toi, et si tu as aimé le feeling, tu veux recommencer.

J’ai fait beaucoup de conventions depuis 2005. La plupart étaient très sympas, d’autres l’étaient moins. Mais l’important, c’est de les essayer, de vivre des expériences différentes et de faire des choix, car il y a tellement de conventions qu’on ne peut pas toutes les visiter. C’est ici que je me rends utile; je vous guiderai à travers ces nombreux événements afin que vous puissiez faire un choix éclairé, car, on ne se le cachera pas, avec les billets, le déplacement, la nourriture, les figurines, les DVDs, les Blu-rays, etc., aller à une convention ne coûte pas que quelques dollars. Je vous propose donc un rendez-vous chaque mois, où je vous informerai et montrerai l’envers du décor de diverses conventions.

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Sur ce, on se revoit en septembre! Je vous parlerai de ma prochaine destination: Le Cinéma Wasteland, une superbe petite convention située en Ohio que j’aurai la chance de visiter pour la huitième fois avec trois de mes chums que j’ai, soit dit en passant, tous rencontrés durant une convention…

Pour les curieux, je vous invite à prendre quelques minutes pour visionner la vidéo que j’ai filmée au Motor City Nightmare en 2012. Ça vous donnera une idée de ce qu’à quoi ressemble une convention.

Horreur Québec