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[Critique] Tonight She Comes: vouloir faire sa marque

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0.5
Note Horreur Québec

Deux jeunes filles ne pensant qu’à faire la fête décident de venir rejoindre leur amie dans un chalet sur le bord d’un lac. Celle-ci est étrangement absente, mais nos amies décident de s’amuser tout de même. Elles feront la rencontre d’un jeune homme sur les lieux. Ce dernier prétend être un facteur accompagné d’un ami, mais avant que les séances d’accouplements ne débutent réellement, ils seront perturbés par une visite inattendue.

Le cinéma d’horreur semble être le terrain de jeu idéal pour un réalisateur débutant, ou sans nom, voulant vendre son savoir-faire, s’il y a lieu. Tout le monde n’a pas le talent d’un John Carpenter, d’un Wes Craven ou d’un Stuart Gordon pour faire fi des conditions modestes et inadéquates de production, pour nous pondre un bon film. Tonight She Comes, paru récemment en DVD et VSD, fait partie de ces tentatives.

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Le metteur en scène Matt Stuertz, qui signe aussi le scénario, ne se contente pas de nous proposer un récit sans queue ni tête, avec des dialogues risibles, rempli de clichés et d’incohérences. Il a la malhabileté de le filmer paresseusement et sans la moindre innovation. On nous montre lamentablement ces jeunes filles en bikinis, alors qu’en contrechamps l’un des personnages est vêtu d’un manteau. Les artistes qui se commettent dans le cinéma d’épouvante devraient comprendre une chose: nous sommes des amateurs de films d’horreur, mais pas des imbéciles.

Cependant, le pire survient lorsque le segment horrifique se met en branle. Défilent alors devant nos yeux un ramassis de crétineries et de péripéties autant controuvées qu’incongrues. Les personnages détestables font preuve de tellement de bouffonnerie et de naïveté qu’on se surprend à espérer leur mort prochaine. Non seulement le film ne réussit aucunement à instaurer une quelconque tension, mais il génère des fous rire face aux simagrées d’acteurs insipides.

Horreur Québec