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[Critique] «Tremors 6: A Cold Day in Hell»: un culte très-mort

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Note Horreur Québec

Un expert en graboïds (ces vers géants présents dans les autres films) et son fils se rendent au Canada pour aller aider une équipe de jeunes scientifiques croyant que les prédateurs se déplacent dorénavant sous la glace.

Tremors 6: A Cold Day in Hell est à des années-lumière du classique qui a impressionné toute une génération lors de sa sortie. Si vous êtes rendu au visionnement de ce sixième film, vous vous en doutez déjà pour avoir vu les autres suites plus qu’approximatives que les studios Universal nous offrent de temps à autre. Il faudrait toutefois mettre un terme à ces nanars qui n’amusent plus depuis un moment déjà.

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Ce n’est pas nécessairement le côté «direct to DVD» qui est responsable des crétineries perceptibles dans ce sixième chapitre. Sans être très coriace, la saga Wrong Turn continue au moins à offrir de savoureuses scènes gores — le sang est l’objectif depuis le début, non? — à travers certains épisodes et l’ensemble des films reprend quand même l’esprit simpliste de l’original. Cette expédition au Canada que nous propose ce sixième volet des larves géantes ne possède simplement rien de bien intéressant.

Qu’il s’agisse de l’intrigue puérile, des répliques sans la moindre subtilité et de la mise en scène malhabile de Don Michael Paul (Tremors 5), ce chapitre a beau changer de paysage (possiblement pour des raisons plus économiques que narratives), rien n’y est vraiment original. Le mariage incongru d’effets numériques bas de gamme et de prises de vues réelles donnent simplement lieu à des images ringardes.

Le vétéran de la franchise Michael Gross frôle l’hystérie avec son jeu surchargé. De son côté, celui qu’on a jadis perçu comme la découverte de Scream, Jamie Kennedy, nous réinterprète pour la énième fois le même rôle avec de moins en moins de conviction. Son jeu criard est carrément pathétique.

Horreur Québec