Arrêtez de chercher, commencez à regarder : notre sélection Netflix

Je pense que nous avons tous vécu (et bien plus d’une fois) cette situation où l’on cherche sans fin un film à écouter sur Netflix, on scrolle, scrolle et scrolle… deux heures plus tard, toujours pas de choix fait, et plus l’envie de regarder un film.

J’ai la solution pour vous ! Voici une liste de recommandations de petites pépites que vous pourrez retrouver sur la plateforme !

Christine – John Carpenter (1983)

En 1983, soit cinq ans après le succès d’ Halloween, John Carpenter présente Christine. L’adaptation cinématographique du roman éponyme de Stephen King demeure dans mes films chouchous malgré les années qui passent depuis mon premier visionnement !

Arnie, adolescent intello, tombe sous le charme de Christine, une Plymouth Fury 1958 rouge. Le coup de foudre est instantané, mais la bagnole a besoin d’une bonne remise à neuf. Au fil des changements sur la rutilante voiture, Arnie devient de plus en plus étrange.

Le mystère entourant Christine s’épaissit de jour en jour. L’adolescent s’isole dans le garage qui abrite la voiture… Mais que se passe-t-il avec Arnie ? Quel est le lien entre son comportement et Christine ?

Sans surprise, pour moi, Christine revêt ce charme que j’associe aux films des années 70 et 80. L’ambiance sonore et la facture visuelle contribuent grandement au mystère entourant Christine, nous plongeant ainsi au cœur de l’intrigue. On y est presque, dans ce grand entrepôt avec Arnie et sa bagnole. John Carpenter est un maître de son art, un as de l’horreur : Christine en est une preuve parmi d’autres ! Si vous ne l’avez toujours pas visionné, profitez-en pendant qu’il est disponible sur Netflix ! Sinon, offrez-vous une petite séance de nostalgie !

Annihilation – Alex Garland (2018)

Annihilation d’Alex Garland (Ex Machina, Civil War, Men) est, pour moi, la définition même d’une pépite de cinéma. Un film dont on ne parle pas suffisamment et qui mériterait tellement plus d’attention, même sept ans après sa sortie.

Lena, une biologiste, prend part à une étrange expédition secrète et extrêmement dangereuse qui pourrait bien changer le cours de sa vie. Dans ce lieu énigmatique, les lois de la nature n’existent plus et des phénomènes jusque-là inexpliqués prennent place.

Annihilation est le film le plus coloré, visuellement parlant, que j’ai eu la chance de voir. Tout est à la fois profondément mystérieux et intriguant, mais aussi tellement beau à regarder, lumineux et coloré. Un contraste particulièrement efficace pour créer un univers étrange qui accroche le spectateur ! Dans ce film, j’ai pleuré, sursauté, ri… Bref, Annihilation m’a fait vivre une expérience sensorielle complète ! Garland est un cinéaste et un scénariste au talent foisonnant et à la carrière prometteuse. Si vous n’avez pas encore eu la chance de visionner l’un de ses films, saisissez l’occasion ! Vous ne le regretterez pas !

Under the Shadow – Babak Anvari (2016)

En 2016, Babak Anvari nous offre son long-métrage Under the Shadow. Un film qui résonnait certes il y a quelques années et qui, je crois, résonne d’autant plus fort aujourd’hui dans le contexte socio-politique mondial.

Une mère et sa fille tentent de survivre aux attaques de Téhéran pendant la guerre Iran-Irak, cloîtrées dans leur appartement. Dorsa, la jeune fille, voit des choses étranges. Le mal vient-il plutôt de l’intérieur de la demeure ?

Dans une ambiance terrifiante; ne serait-ce que par le contexte de la guerre; Under the Shadow propose un film d’horreur où l’atrocité et l’étrangeté s’insinuent peu à peu au fil des minutes. L’horreur prend doucement, subtilement, place dans nos veines, et nous nous retrouvons emprisonnés dans cette histoire infiniment tragique. La rage de survivre nous prend, nous aussi, à la gorge. La colorisation est intéressante, et le jeu de la petite Mia Sinclair Jenness est tout simplement adorable !

Under the Shadow est un film qui nous fait réfléchir, un film somme toute engagé, et c’est ce qui en fait son unicité et son charme.

His House – Remi Weekes (2020)

La tâche relevée en 2020 par Remi Weekes pour son premier long-métrage est, disons-le, colossale. Avec His House, le cinéaste réinvente la trope de la maison hantée (haunted house).

Après avoir fui leur pays en guerre, un couple de jeunes réfugiés tente de s’intégrer dans leur nouveau quartier. Seulement, les environs sont sinistres et inquiétants. Le mal qui refait surface est profond : quelles en seront les conséquences pour ce couple qui tente de refaire
sa vie ?

Le grand point fort de His House reste sa direction artistique et la création (et le maintien constant) de son ambiance. C’est un film où l’horreur s’empare de nous de manière insidieuse. Avec ce long-métrage, Remi Weekes s’impose très certainement comme un cinéaste à suivre dans les prochaines années !

Fear Street – Leigh Janiak (2021)

À l’occasion de la sortie de Fear Street: Prom Queen, le nouvel opus de la saga, je ne peux que vous recommander de (re)plonger dans la trilogie originale signée Leigh Janiak, sortie en 2021.

Fear Street occupe une place spéciale pour moi. Ce sont trois films profondément féministes, portés par une belle diversité, qui vont bien au-delà du simple divertissement : un véritable coup de maître dans le sous-genre du slasher. Janiak y rend hommage aux codes des films d’horreur pour ados des années 70 et 80, tout en les modernisant avec une touche personnelle et engagée.

Les trois volets : 1666, 1978 et 1994; s’enchaînent comme un seul et même récit.

On y suit Sam (Olivia Scott Welch) et Deena (Kiana Madeira), deux jeunes femmes unies par l’amour, envers et contre tous. Lorsque Sam est frappée par une force obscure, leur enquête les plonge dans les sombres secrets de Shadyside, leur ville natale. Elles découvriront l’histoire d’une sorcière injustement accusée, enterrée sous des siècles de silence et de préjugés.

Fear Street, c’est une expérience frissonnante, passionnée et vibrante, dans un univers coloré à tous les niveaux. Le mélange de nostalgie, d’horreur et de romance queer fonctionne à merveille. Leigh Janiak y impose un regard fort sur le genre, en réussissant à divertir tout en racontant quelque chose d’important. Un vrai tour de force.

Octobre – (2021)

Octobre est une mini-série danoise que j’ai tout simplement dévorée ! J’ai tellement aimé l’intrigue et la trame narrative ! L’histoire est prenante et le jeu des acteurs, parfait !

L’ambiance de cette enquête policière sur un meurtre odieux est à glacer le sang.

Si vous avez un week-end libre, je vous recommande fortement de vous installer dans votre pyjama préféré, un café glacé à la main, et de visionner cette série ! Je ne peux pas vous en dire plus… ce serait vous gâcher les multiples surprises et revirements de situation que réserve cette mini-série !

À venir sur Netflix en juin…

World War Z – Marc Forster (2013) – 6 juin

Ces derniers temps, avec l’équipe d’Horreur Québec, on vous jase beaucoup de la sortie de 28 Years Later. Pour vous mettre dans le bain des histoires de zombies, vous pourrez profiter de l’arrivée de World War Z dans le catalogue Netflix.

L’adaptation cinématographique du roman éponyme de Max Brooks, mettant en vedette Brad Pitt et sortie en 2013, fera son apparition sur la plateforme le 6 juin prochain.

The Conjuring (1 et 2) – James Wan (2013 & 2016) – 10 juin

L’une de mes séries de films réconforts pour les jours de spleen est The Conjuring. Je dois avouer que j’ai été plus qu’heureuse d’apprendre que les deux premiers volumes de la série seront disponibles sur Netflix dès le 10 juin prochain !

De quoi vous assurer des frissons et rappeler aux jeunes adultes les soirées passées dans le sous-sol de nos ami·e·s à se faire des peurs !

Aussi, la bande-annonce officielle de The Conjuring: Last Rites a été dévoilée récemment.

Squid Game saison 3 – 27 juin

La troisième saison tant attendue de la série à succès Squid Game sortira le 27 juin, de quoi profiter tranquillement des premières journées de l’été !

Avec cette liste de recommandations, je souhaite vous faire découvrir (ou redécouvrir) des films un peu moins connus; ou du moins, moins souvent mis de l’avant.

Je vous souhaite une belle exploration du catalogue Netflix, en espérant vous avoir aidé à trouver votre prochain coup de cœur !