Alors que le mois d’octobre s’effeuille chaque jour un peu plus, les différentes plateformes font leur possible pour nous proposer des films sur le thème de l’Halloween. Cette semaine, Netflix nous offrait le long-métrage Hypnotic (Hypnotique), qui ne fera frissonner personne et que vous risquez d’oublier dès l’apparition du générique.
Suite à un événement tragique, une jeune femme (Kate Siegel, Midnight Mass, The Haunting of Hill House) qui peine à reprendre sa vie en mains décide de consulter un spécialiste de l’hypnose. Très rapidement, elle constate avoir des moments d’absence et serait peut-être responsable de différents événements funestes dont elle ne garde aucun souvenir.
Dès le départ, on peine à comprendre la pertinence de l’hypnothérapie pour le problème de l’héroïne. Le filon des répercussions psychologiques ressenties suite à un choc (ici l’élément déclencheur) est abordé sans nuance ni finesse. L’importance du scénario est évidemment d’aboutir à ces séances d’hypnoses malveillantes.
Réalisé par Matt Angel et Suzanne Coote, qui nous avaient offert le très discutable The Open House également chez Netflix, Hypnotic nous plonge dans une intrigue sans queue ni tête, où les développements superficiels et racoleurs rappellent ceux des téléfilms d’après-midi d’il y a trente ans. Le thème réchauffé de l’hypnose s’encroute dans ce récit où le suspense ne réussit jamais à vraiment voir le jour, puisque tout est prévisible longtemps à l’avance. Il faut aussi dire que les motivations du méchant manquent de saveur.
La mise en scène, fonctionnelle tout au plus, est sans surprise. Qu’elles soient dramatiques ou à teneur horrifique, la réalisation peine à s’imposer.
Tentant tout son possible pour sortir l’ensemble du naufrage, Kate Siegel est le seul élément vraiment positif de l’ensemble. Dans cette bouillie indigeste, l’actrice est surprend par sa justesse.
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