The Call

[Critique] The Call: la terreur de l’effet papillon

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4
Note Horreur Québec

The Call de Chung-Hyun Lee fait partie des belles surprises de Netflix en 2020. À mi-chemin entre le thriller et l’horreur, le film est clairement dans le haut du panier de cette année anémique en terme de sorties.

Seo-Yeon reçoit de plus en plus d’appels étranges ne semblant pas lui être destinés provenant d’une dénommée Young-Sook. Lorsqu’elle se rend compte que ces appels viennent en fait d’une ancienne résidente de sa maison, sa curiosité augmente. Après la découverte du journal de sa nouvelle correspondante, Seo-Young comprend que ces appels viennent du passé…

The Call affiche filmThe Call est construit sur une histoire qui touche au voyage temporel et, de ce fait, pourrait facilement tomber dans les incohérences. D’une certaine façon, il le fait, mais pas au point d’en devenir choquant. Les conséquences des actions du passé sur le futur ne sont pas clairement définies, mais dans le contexte du long-métrage, ça passe assez bien. En fait, le film se laisse apprécier comme une sorte de cauchemar où les multiples renversements de situation finissent, toutefois, par faire du sens.

Cet effet fonctionne grâce au talent de mise en scène de Chung-Hyun Lee, qui réussit à admirablement représenter les ravages du temps sur les personnages avec ses transitions. Ces scènes très esthétiques font clairement partie des points forts du film tout comme le jeu des deux actrices principales qui est irréprochable.

Bref, un film divertissant et bien tourné qui, malgré ses quelques incohérences, demeure très bon. On a souvent tendance à vouer un culte au scénario et à condamner un long-métrage si certains aspects de celui-ci ne font pas de sens. Cela dit, c’est un critère parmi tant d’autres et lorsqu’un projet est aussi bien mené que celui-ci sur sa forme, ça pardonne à peu près tout!

The Call | Official Trailer | Netflix

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