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Festival Requiem 2017: c’est pas parce qu’on est petit qu’on ne peut pas être grand

C’est le samedi 16 septembre qu’avait lieu Le Marché fantastique, la deuxième édition du festival Requiem. L’événement, qui semble avoir déjà son étampe sur le calendrier des fans et des collectionneurs, a accueilli une ribambelle de fanatiques voulant trouver des objets rarissimes, ou encore à petit prix.

La mauvaise presse que reçoit trop souvent le genre épouvante lui confère une place un peu en marge des autres genres. Et que dire de nous, adeptes de la peur, sinon que nous sommes fidèles et que nous le soutenons de notre mieux? Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet amour se laissait percevoir dans la petite salle du Best Western, alors que les festivaliers se promenaient dans les rangées, à la recherche de leur propre Saint Graal. Plusieurs étaient arrivés avant l’ouverture pour pouvoir profiter des meilleures aubaines.

La plupart des grosses conventions ont un segment horreur, mais ce dernier se noie parmi d’autres pôles d’attraction. Au Requiem, l’horreur ne fait pas partie d’un tout, elle est tout. Il va sans dire que les amateurs trouvent tous que le Québec aurait besoin de plus d’événements similaires pour nourrir l’appétit sans fin que nous éprouvons. Masques, Blu-ray, posters, romans, bandes dessinées, figurines étaient étalés pour piquer l’intérêt des amateurs. Que l’on soit acheteur ou simplement curieux, la petite salle de l’hôtel avait de quoi nous rassasier. Rare sera le client qui ne s’est pas vu empreint d’émerveillement et de nostalgie devant cette salle remplie de posters qui faisaient autant office d’exposition que de point de vente. Si vous aviez l’esprit davantage festivalier que collectionneur, un éventail de films indépendants vous était présenté, de même qu’une conférence sur le cinéma d’exploitation.

Si l’on fait preuve d’un minimum d’entregent, ce rassemblement devient vite un lieu de communication, où l’on partage nos goûts et connaissances, mais aussi où l’on peut apprendre. L’acte cinéphilique se définit quelque part par la découverte, et la baraque était remplie d’experts qui souhaitaient justement ce partage. C’est comme si chaque client devenait à la fois l’élève, et le conseiller d’un autre, et la convivialité qui en a découlé a quelque chose d’unique. À ce titre, l’équipe d’Horreur Québec a tenté de profiter au maximum de cette incitation pour faire connaître sa page et ce fut très agréable de passer ce moment avec la foule.

horreur quebec kiosque
Marc Boisclair, Jean-François Croteau et Éric Arseneault au kiosque Horreur Québec

Il faut dire que cette seconde édition augure très bien pour les années à venir. Les achats virtuels ont la cote, mais quand il s’agit d’un domaine comme le cinéma, on sait tous que le contact humain a une grande importance. C’est très agréable de se faire conseiller, et de marchander avec les vendeurs. Personne n’aime attendre ses colis par la poste, qui arrivent parfois avec des frais cachés ou certains bris. Il est vraiment enivrant de constater qu’un congrès si modeste puisse nous donner une proximité aussi étendu sur un panorama d’objets à collectionner. En attendant de voir l’événement grossir, il ne reste qu’à remercier l’équipe du Requiem qui nous a offert une très belle journée.

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