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[Critique] «Haunters: The Art of the Scare»: à chacun ses limites

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3.5
Note Horreur Québec

Haunters: The Art of the Scare est un documentaire qui aborde le parcours de certains individus qui s’investissent complètement dans la création de maisons hantées.

Comme on peut le constater chaque année, l’Halloween est devenue une institution commerciale. On peut dorénavant se procurer les articles les plus farfelus pour décorer nos maisons, afin d’accueillir les enfants qui font la récolte de bonbons. Les gens que l’on suit dans ce documentaire dépensent plusieurs centaines de milliers de dollars par an pour offrir le parcours hanté le plus terrifiant possible. Cela dit, peut-il y avoir des limites justement? On est en droit de se poser la question, en voyant certains excès.

haunters poster 1Le cinéaste Jon Schnitzer nous offre un compte-rendu énergique et passionné sur les différentes attractions horrifiques. Même si sa réalisation propose une approche plus traditionnelle, les fanatiques d’horreur ne pourront qu’être survoltés par les constructions qu’il nous présente. Par ailleurs, les participants sont si bien choisis et racontent avec une telle authenticité leur amour pour l’horreur, qu’il devient facile de plonger avec eux dans ce monde.

Il faut noter aussi la présence du chanteur Slash, et des sœurs Soska, qui nous parlent de leur vision sur les parcours hantés. Sans être si instructif, ce film illustre assez bien que ces artistes se divisent en différents groupes. Certains fabriquent des décors d’une telle splendeur qu’ils sont dignes de grosses productions cinématographiques américaines, alors que d’autres puisent même dans la violence et le « trash » pour susciter peur et dégoût.

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Horreur Québec