Aux prises avec un chat au comportement démoniaque et meurtrier, un jeune scénariste tente l’impossible pour que sa vie puisse retrouver un brin de normalité.
Tout d’abord paru sous les traits d’une web série, Hell’s Kitty se présente à nos yeux comme un défilé de parodies (ou hommages) à une brochette de classiques du genre. Exorciste, séance de spiritisme, arrivé d’un clown extraterrestre, découverte du mot «redrum» dans un miroir et numéro musicaux à la Rocky Horror Picture Show; tout y est. On nous propose même une séquence en noir et blanc d’assaut sous la douche. De scène en scène défilent également une énumération considérable de caméos. Adrienne Barbeau, Micheal Barryman, Lynn Lowry, John Franklin Doug Jones et pleins d’autres têtes connues s’amènent à tour de rôle pour nous vendre leur salade. Il y a une énergie et une passion que l’on tente de mettre en scène, mais le résultat n’en demeure pas moins un gros «n’importe quoi».
L’ensemble aurait pu avoir une facture humoristique non négligeable, mais l’absence de réelles qualités cinématographiques au produit final fait rapidement éclater notre ballon. Bien sûr, les initiés au cinéma d’épouvante ne pourront s’empêcher de sourire face à certaines références, mais rien ne lève réellement. Il vous faudra plusieurs bières et la bande-son rajoutée de vos amis ivres pour passer un bon moment. Peu de qualificatifs peuvent transcrire notre désarroi face au cabotinage, pourtant volontaire, d’acteurs que l’on aime, ou encore à l’absence totale d’histoire.
À ce titre, le récit part dans tous les sens et les scènes ne semblent avoir aucune cohésion les unes avec les autres. Difficile de comprendre les véritables desseins de Nicholas Tana, qui agit ici comme réalisateur, scénariste et acteur principal. Sa réalisation est bâclée, ses images sont rudimentaires, son scénario inexistant et sa distribution caricaturale.
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