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[Critique] It Stains the Sands Red: aucune pivoine ne pousse dans un désert vide

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2.5
Note Horreur Québec

Suite à un problème de voiture, une jeune femme se voit obligée de traverser le désert à la marche avec à ses trousses un zombie. Alors que la solitude et le soleil la frappe, notre protagoniste commence à entretenir des conversations avec le mort-vivant.

Le cinéaste originaire du Canada, Colin Minihan, tente en vain de renouveler le film de zombies. Utilisant les créatures pour dresser un éventail de conflits sociaux, son approche métaphorique touche notamment la guerre des sexes. Le titre lui-même, It Stains the Sands Red, peut se référer aux menstrues du personnage qui tachent le sable et qu’on nous montre à différentes reprises. Ce marcheur sans vie devient donc un mâle traquant sa femelle. L’idée aurait pu mener à une véritable réflexion et nourrir un motif dramatique étoffé, mais les contributions soulignées deviennent rapidement volatiles. Le scénario délivre un regard itstainedmièvre sur la différence des genres, mais aussi sur le concept de pénitence. Véritable antihéroïne, notre demoiselle a des choses à se faire pardonner. La réalisation fonctionnelle mais sans éclats ne comble aucunement les élans philosophiques qu’on tente de souligner. Dans un rôle fade, Brittany Allen (Jigsaw) assure pleinement. Dommage en revanche que les bonnes idées fassent du surplace.

Ici, tout n’est que brouillon et le film est rempli d’ellipses racoleuses, permettant à l’héroïne de fuir trop aisément. Sans être véritablement mauvais, le long-métrage n’est ni intelligent, ni terrifiant et ni réellement drôle. Cette tentative de fraîcheur pour aborder ce sous-genre de l’horreur fait piètre figure devant le superbe The Girl with All the Gifts, qui changeait un peu le visage du film de zombies.

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Horreur Québec