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Le documentaire «Mental Health and Horror» explorera l’effet positif des films d’horreur

L’horreur est un art marginal, mais pour ses fans, il s’agit d’un genre rassembleur qui procure beaucoup de plaisir. Le documentaire Mental Health and Horror: A Documentary explorera justement l’effet positif que l’horreur procure aux amateurs de frissons et d’hémoglobine.

Annoncé cette semaine par Fangoria, le documentaire sera réalisé par Jonathan Barkan, rédacteur chez Bloody Disgusting, avec comme producteurs exécutifs Andrew Hawkins (Insect, In Search of Darkness) et David Lawson Jr. (Spring, The Endless, Synchronic), ainsi que le collaborateur chez Bloody Disgusting Alice Collins (Fountaine and the Vengeful Nun Who Wouldn’t Die), Zena Dixon (co-hôte du podcast de Bloody Disgusting) et BJ Colangelo (Labrys, Deathcember) en tant que producteur.

Le documentaire présentera des entrevues avec des fans d’horreur, des critiques de films, des historiens, réalisateurs, producteurs, scénaristes et des professionnels de la santé mentale.

Barkan explique:

Lorsque l’idée de ce documentaire m’est venue à l’esprit, elle a refusé de lâcher prise. Je suis aux prises avec des maladies mentales depuis longtemps et l’horreur, que j’ai adorée toute ma vie, a toujours été là comme moyen de soutien. Il y a deux objectifs avec ce documentaire: le premier est de faire savoir à cette personne au milieu de nulle part, celle qui aime l’horreur mais qui n’a pas de système de soutien ou d’accès aux ressources en santé mentale, qu’elle n’est pas seule. Le deuxième objectif est de lutter activement contre les stéréotypes nocifs et les stigmates auxquels notre communauté est confrontée au quotidien. L’horreur est depuis trop longtemps le mouton noir du cinéma et de la société. Il est temps de montrer à quel point le genre peut être puissant, important et utile pour d’innombrables personnes à travers le monde.

Hawkins rajoute à ce sujet:

Mental Health and Horror: A Documentary, pour moi, est extrêmement important. En tant que personne qui a été victime d’abus, de mauvais traitements, d’intimidation, de pertes et de difficultés; l’horreur a toujours été une évasion et un réconfort. J’ai grandi dans une famille qui aimait l’horreur autant que le drame, la comédie et tous les autres genres de films. L’horreur était communautaire et l’horreur signifiait la sécurité avec la famille et la convivialité. J’ai toujours gardé cela avec moi pendant les périodes de stress, d’anxiété et de dépression; et plus que tout, je veux voir Mental Health and Horror: A Documentary aider tous ceux qui en ont besoin.

Le projet sera partiellement financé dès le 23 juin via le site Kickstarter, alors que la production est déjà en cours. Une première mondiale est prévue pour le début 2022.

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