les choix de steve villeneuve 2019

[Le meilleur de l’horreur 2019] Les choix de Steve Villeneuve

Nous sommes rendus au temps des bilans! Le temps de l’année où tout le monde met son top 10 des douze derniers mois sur Facebook, mais surtout, le temps de l’année où tout le monde chiale sur les top 10 des sites de nouvelles et blogueurs d’horreur. Et je dois avouer que je suis souvent une proie facile à attaquer puisque mes choix sont souvent «commerciaux». Personnellement, j’adore l’exercice car il me fait réaliser que j’ai manqué plusieurs films que je peux mettre sur ma watch list de 2020. Alors, c’est sans avoir vu des films comme The Prodigy, Escape Room , Lighthouse et Doctor Sleep que je me lance dans mon top 10 2019:

10- Haunt de Scott Beck et Cryan Woods

Je suis abonné à Shudder depuis le jour 1 et je suis vraiment satisfait. Il est possible de voir de bon vieux classiques, mais aussi de découvrir des nouveautés comme Haunt. Produit par Eli Roth, le film est co-réalisé par Scott Beck et Bryan Woods, deux noms qui vous sont peut-être inconnus, mais ce sont les scénaristes de mon top 1 2018: A Quiet Place. Même s’il est loin derrière des films comme Funhouse ou WaxWork, Haunt est un excellent film d’attraction hantée. Un divertissement assuré.

Haunt

9- Annabelle Comes Home de Gary Dauberman

Plusieurs fans dénigrent James Wan et Blumhouse. Il faut cependant avouer que la Conjuring Universe est la franchise la plus forte depuis celles des années 80. Évidemment, chacun des films ne sont pas aussi bons les uns que les autres, mais entre vous et moi, est-ce que les Vendredi 13 sont tous bons? La réponse est non. C’est la même chose ici. Après le décevant The Curse of La Llorona, j’ai vraiment été agréablement surpris par Annabelle Comes Home.

Annabelle Comes Home

8- Scary Stories to Tell in the Dark de André Øvredal

J’ai été voir ce film un peu à reculons. La bande-annonce était assez médiocre et c’était plutôt insupportable de la voir diffusée avant tous les films au cinéma. Je suis du genre à regarder une bande-annonce une seule fois, question de ne pas imprégner mon cerveau de ses images, car de nos jours, 80% du contenu des films se retrouvent dans la bande-annonce. C’est un vendredi après-midi, avec trois ou quatre copains que j’ai apprécié Scary Stories to Tell in the Dark et la façon dont ils ont traité l’anthologie en un seul film et non en plusieurs courts-métrages.

Scary Stories to Tell in the Dark

7- Little Monsters de Abe Forsythe

Depuis son passage à Fantasia, je n’ai entendu que du bien de Little Monsters. Même si plusieurs n’aiment pas les comédies d’horreur, pour moi, ces films représentent souvent un très grand défi, puisque la comédie et l’horreur sont les genres les plus difficiles à maîtriser au cinéma. Bien que le personnage trop loser qu’interprète Alexander England m’a un peu tapé sur les nerfs, Lupita Nyong’o est tout simplement à la hauteur comme d’habitude.

Little Monsters

6- The Perfection de Richard Shepard

J’écrivais plus haut que de nos jours, les bandes-annonces en révèlent souvent trop, et c’était le cas avec The Perfection. En fait, la bande-annonce est presque parfaite, sauf à 50e seconde où ils en montrent trop. Pour moi, le film perd de son lustre à partir de la 42e minute. Et qu’est-ce qui se trouve à la 42e minute? La même scène qu’on peut voir à la 50e seconde de la bande-annonce. Je n’en dirai pas plus, mais si vous ne l’avez pas vu, je vous invite à regarder le film sans avoir rien vu de la fameuse bande-annonce.

The Perfection

5- Come to Daddy de Ant Timpson

Mon film préféré de Fantasia 2019. À la base, je ne suis pas un fan fini d’Elijah Wood, mais le réalisateur Ant Thimpson, qui a été producteur sur Turbo Kid, a su mettre sur pied une ambiance hyper mystérieuse avec Come to Daddy. Après la performance d’Octavia Spencer dans Ma, Stephen McHattie se tiendrait en deuxième position si on faisait le palmarès des meilleures performances de l’année.

Come to Daddy

4- Ready or Not de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett

Selon moi, il s’agit du film le plus divertissant en 2019. Et quand je dis divertissant, je veux dire mettre son cerveau à off et regarder une chasse à la femme dans un manoir de riches avec du gore à profusion. Samara Waeving, que j’avais adoré dans The Babysitter et Mayhem, continue son bon travail avec Ready or Not.

Ready or Not

3- Brightburn de David Yarovesky

Oh que j’ai aimé Brightburn. Petit film sans prétention qui emprunte l’histoire de notre ami Clark Kent. Une heure et demie de bonheur! Pas deux heures trente là, non non: seulement 90 minutes de film avec un rythme parfait. Quelque scènes gores, mais pas trop. Des kills inattendus et réussis et une fin comme on n’en voit plus. Bravo à James Gunn d’avoir produit ce petit bijou et j’espère vraiment qu’il en fera une trilogie.

Brightburn

2- Crawl de Alexandre Aja

Encore une fois, Alexandre Aja à su livrer la marchandise. Le réalisateur, connu pour son légendaire Haute Tension et l’excellent remake The Hills Have Eyes, a su me stresser comme je l’avais rarement été au cinéma, sursauts en prime. Certains critiquent les « jump scares » de Crawl, mais pour moi c’était du vrai bonbon.

1- It: Chapter Two de Andy Muschietti

Et enfin, le film au haut de ma liste 2019 sera probablement le coup de gueule de plusieurs. Bien que It: Chapter Two soit un peu inférieur au premier, il reste que le film dans son ensemble m’a gardé en haleine et ce malgré sa longue durée de 2 heures 49 minutes. Un fort scénario, des jeux d’acteurs à la hauteur, un Pennywise tout aussi bon et une touche d’humour parfaite.

It Chapter Two

Mon coup de gueule!

Us de Jordan Peele

J’aurais pu donner mon coup de gueule à l’affreux Critters Attack! ou à Dani, l’insupportable personnage de Florence Pugh dans Midsommar, et ce, même si j’ai quand même apprécié le film, mais je dois finalement le donner à Jordan Peele et son dernier film. En fait, je n’ai pas détesté Us. Selon moi, le film est quand même acceptable et si ce n’était du scénario qui devient complètement illogique lors du dénouement, il aurait probablement trouvé sa place dans la liste plus haut. Cependant, l’arrogance de Peele est en fait un désavantage car il n’a malheureusement pas le droit à l’erreur et surtout, il n’a pas le droit de laisser autant de trous dans un scénario. C’est acceptable dans un Jason Goes to Hell mais pas Us. Désolé M. Peele.

Us

 

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