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L’ultime calendrier de films d’horreur pour l’Halloween

Ca y est! Octobre est arrivé. Si les fans de Noël ont leur calendrier de l’Avent, les fans d’horreur ont maintenant le calendrier de l’Halloween! Donc pour vous faire patienter jusqu’au grand jour, Horreur Québec vous revient avec une liste de 31 films d’horreur pour vous divertir, vous faire trembler, crier et sursauter jusqu’au 31 octobre!

Cette année, nous avons demandé à des gens du milieu de l’horreur de nous suggérer LE film qui, selon eux, s’avère être un trésor caché du genre. Parmi les suggestions de l’équipe vous retrouverez donc des titres fétiches de réalisateurs, acteurs, programmateurs de festival, critiques et auteurs, vous offrant donc l’ultime liste de films d’horreur à dévorer ce mois-ci!


1er octobre: Angst (1983) de Gerald Kargl

«Débutez la saison du mauvais pied avec un visionnement de ce cauchemar allemand qui nous propose une journée dans la vie d’un tueur en série. Croisement entre A Clockwork Orange et Henry: Portrait of a Serial Killer, le film expérimental de Gerald Kargl est une descente aux enfers brutale doté d’une trame sonore hypnotisante qui reste longtemps en tête. Classique parfois méconnu ou oublié, Angst est définitivement l’un des films d’horreur les plus subversifs encore à ce jour.»

Marc Boisclair, Co-fondateur et Rédacteur en chef chez Horreur Québec

Angst 1983 capture ecran

2 octobre: Mother Joan of the Angels (1961) de Jerzy Kawalerowicz

«Dans un couvent polonais du XVIIe siècle, les religieuses sont devenues folles! Dans une histoire obsédante de possession démoniaque, les nonnes sont perdues dans une épidémie hystérique. Un film d’horreur discret mais non moins envoûtant basé en partie sur la véritable histoire du couvent de Loudun.»

— Justine Smith, Pigiste au National Post, Cult MTL

Mother Joan of the Angels capture ecran

3 octobre: The Evil (1978) de Gus Trikonis

«Le merveilleux et oublié bijou d’horreur de Gus Trikonis est un mélange éclaté de film de maison hantée et de slasher surnaturel. Paru la même année que Halloween de John Carpenter, le film suit un groupe de collégiens et leur professeur (Richard Crenna de Rambo) en route vers une immense propriété du sud-ouest des États-Unis ayant appartenu à un personnage douteux du nom d’Emilio Vargas. Eh bien, il se trouve que Vargas y soit encore, et les cadavres s’empilent rapidement à coup de lacérations, d’électrocutions et de noyades. La finale complètement cinglée comprend une séquence mémorable, venue de nulle part avec le légendaire Victor Buono. Comment se fait-il que ce film ne soit pas plus populaire, je ne le saurai jamais. Je l’écoute plusieurs fois par année.»

— Ted Geoghegan, Réalisateur de We Are Still Here et Mohawk

The Evil capture ecran

4 octobre: Dans ma peau (2002) de Marina de Van

«Suite à un accident, une jeune femme, jouée par la réalisatrice elle-même, fait face à son traumatisme en dévorant son propre corps au cours du temps. Une oeuvre d’angoisse et de violence intérieure saisissante racontée de façon poétique et qui remplit l’écran de grotesqueries si vives que plusieurs ne peuvent la terminer. Ceux qui réussissent toutefois seront récompensés avec une expérience rarement rivalisée. Un précurseur spirituel au film de 2016, Grave

— Mitch Davis, Co-directeur général au Festival international de films Fantasia

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5 octobre: Frankenstein (1931) de James Whale

«Chaque fois que je revois ce film, j’en suis de plus en plus émerveillé. La manière avec laquelle James Whale a généré l’attente avant de nous montrer Karloff pour la première fois me fascine et me terrifie à chaque fois. Ponctué du jeu impérial de l’acteur et des maquillages inoubliables de Jack P. Pierce, ce film est un véritable chef-d’œuvre.»

— Jean-François Croteau, Rédacteur chez Horreur Québec

Frankenstein capture ecran

6 octobre: Father’s Day (2011) de Astron-6

«Cachez vos pères! Parce qu’il faut parfois ne pas se prendre au sérieux, et que peu de cinéastes le font aussi bien que le collectif canadien Astron-6, Father’s Day est parfait pour alléger notre programme d’Halloween. Ce Troma combine le meilleur de l’horreur, de la comédie slapstick et du mauvais goût dans une esthétique DIY tirée tout droit des années 80. C’est comme un bonbon ultra surette en forme de feuille d’érable.»

Élise Lucie Henripin, Assistante à la rédaction chez Horreur Québec

Fathers Day capture ecran

7 octobre: Eraserhead (1977) de David Lynch

«De l’horreur comme seul David Lynch peut créer, un film OVNI qui ressemble à aucune autre oeuvre cinématographique. L’ambiance sonore industrielle est angoissante, l’imagerie grotesque est marquante et cette histoire sur une paternité non-désirée est parfaite pour alimenter vos cauchemars. Pas seulement un grand film d’horreur, mais un chef d’oeuvre cinématographique tout simplement.»

— Rémi Fréchette, Co-créateur de Montréal Dead End, Co-directeur des Fantastiques weekends du cinéma québécois

Eraserheaad capture ecran

8 octobre: Don’t Let the Riverbeast Get You! (2012) de Charles Roxburgh

«Une production née de l’esprit de l’excentrique compositeur-interprète Matt Farley (qui a produit et joué plus de 19 000 chansons à travers Spotify et autres plateformes de musique), ce film est une comédie excessivement lo-fi et remarquablement hystérique qui vacille habilement à la marge de l’ironie et de la sincérité sans ne jamais complètement basculer dans un champ ou dans l’autre. Dans cet hommage affectueux aux films de monstres Cormanesques, Farley et le réalisateur Charles Roxburgh ont concocté un délectable monster mash, qui inclut une histoire agréablement convolutée, des dialogues absurdement verbeux et un sens de communauté attachant, et qui se joue comme un film salutaire de John Waters.»

– Peter Kuplowski, Programmateur de la section Midnight Madness du TIFF

Riverbeast capture ecran

9 octobre: The Burning (1981) de Tonny Maylam

«Parce que c’est le meilleur film « slasher de camp d’été » que les années 80 nous ont offert. Désolée Jason. Les FX du maître Darryl Ferrucci et la musique de Rick Wakeman nous emportent loin. Il faut voir la version doublée en français car elle est intégrale. Un film d’ado qui dérange encore, même une fois adulte.»

— Izabel Grodin, Réalisatrice de Fantasme, La table

The Burning capture ecran

10 octobre: Invasion of Body Snatchers (1978) de Philip Kaufman

«Invasion of body snatchers est la preuve qu’un remake peut être de qualité et surpasser l’original. Même après plusieurs visionnements, sa finale réussit toujours à donner froid dans le dos!»

Éric Arsenault, Rédacteur chez Horreur Québec

Invasion of Body Snatchers capture ecran

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