11 octobre: Cold Fish (2010) de Sion Sono
«J’adore Cold Fish. C’est un film brutal, visuellement et verbalement. L’abus dont souffre un homme et la folie qui finit par l’emporter sont transportés à l’écran de façon magnifique. Servez-vous un verre avant de le visionner, cette oeuvre n’est pas pour les âmes sensibles.»
– Barbara Crampton, Actrice dans Re-Animator, You’re Next, Puppet Master: The Littlest Reich
12 octobre: Kairo (Pulse) (2001) de Kiyoshi Kurosawa
«Un brillant exercice de tension à travers une implacable présentation sombre et lugubre. Le réputé réalisateur de genre Kiyoshi Kurosawa crée ici un film où la terreur est sentie plutôt par son atmosphère que par des éléments alarmants. La peur se construit sur ce qui est vu et non ce qui se cache dans l’ombre. Si vous désirez que votre Halloween vous laisse avec le sentiment qu’il n’y a plus d’espoir dans le monde, il s’agit d’un film pour vous.»
— Jonathan Barkan, Rédacteur en chef chez Dread Central
13 octobre: Slumber Party Massacre II de Deborah Brock
«Les films de la série Slumber Party Massacre forment la seule trilogie de slasher réalisée entièrement par des femmes et la deuxième entrée dans la franchise est infiniment divertissante et jouissive, notamment en raison de ses séquences musicales. D’une part, l’héroïne et sa gang de filles badass forment ensemble un band de pop-rock à la Bangles, donnant lieu à des prestations énergiques de tounes très 80s et très catchy. Mais c’est vraiment le tueur rockabilly vêtu entièrement de cuir qui vole la vedette, terrifiant notre final girl et ses amis non seulement grâce à sa guitare électrique munie d’une énorme drill (oui!), mais aussi par le biais d’une performance musicale ensanglantée des plus mémorables.»
— Marie-Laure Tittley, Co-fondatrice DeuXX
14 octobre: A Nightmare on Elm Street 2: Freddy’s Revenge (1985) de Jack Sholder
«La série des Nightmare on Elm Street est un plaisir coupable pour moi. Mark Patton, en tant que «final girl», est parfait et Robert Englund y personnifie un Freddy Krueger sombre et effrayant. Bien qu’il soit souvent critiqué pour son côté homoérotique, il reste un de mes préférés!»
— Dany Soucy, Rédacteur chez Horreur Québec
15 octobre: Kwaidan (1964) de Masaki Kobayashi
«Cette oeuvre d’art anthologique réalisée par le très grand Masaki Kobayashi nous amène dans 4 histoires traitant de fantômes et de surnaturel. Une véritable poésie horrifique du Japon possédant une atmosphère envoûtante et cinématographie impeccable. Du bonbon pour les yeux! Gagnant de plusieurs prix prestigieux et une nomination aux Oscars, un must pour commencer l’Halloween du bon pied.»
— Olivier Bigonesse, Podcast Les Oubliettes
16 octobre: Les yeux sans visage (1960) de Georges Franju
«Dans ce tour de force poétique et macabre de France, le réalisateur Georges Franju peint un portrait troublant d’une dévotion domestique obsessive et d’un chirurgien psychopathe. Quand le visage de sa fille (Edith Scob) est estropié dans un terrible accident de voiture, son père, Dr. Génessier (Pierre Brasseur), embarque sur une quête choquante pour restorer la beauté de sa progéniture. Avec l’aide de son assistante (Alida Valli, Suspiria), le diabolique homme enlève de jolies femmes et retire, de façon assez graphique, leur visage dans l’espoir d’un jour réussir une transplantation faciale. C’est sa fille qui se voit finalement responsable de mettre fin aux horreurs de son père.»
— Tony Timpone, Éditeur émérite Fangoria
17 octobre: Oculus (2013) de Mike Flanagan
«Mike Flanagan en a surpris plus d’un avec ce film d’horreur intelligent et créatif sur les dysfonctions familiales. Cinq ans après sa sortie, Oculus est toujours aussi efficace et mérite sa place dans les films à (re)voir cette année à l’occasion de la sortie sur Netflix de la série The Haunting of Hill House (également réalisée par Mike Flanagan), le 12 octobre. Préparez-vous à faire quelques sauts et à vous gratter la tête plus d’une fois!»
— Josianne Massé, Rédactrice chez Horreur Québec
18 octobre: Angel Heart (1987) de Alan Parker
«Un film qui m’a renversé par son ambiance et sa composition de l’image bien pensée. Il est sorti un an après ma naissance et contient l’une de mes scènes de sexe (perturbantes) préférées.»
— Tilman Singer, Réalisateur de Luz
19 octobre: Witchboard (1986) de Kevin Tenney
«Ce bijou trop méconnu des années 80 met en vedette la sex-symbol Tawny Kitaen, qui joue ici une femme qui tente une expérience avec une planche Ouija, et devient lentement possédée par un esprit maléfique qui prétend être un enfant. C’est donc à son copain et son ex de découvrir le mystère derrière l’esprit avec l’aide de mon médium favoris de tous les films, Zarabeth. Je l’ai enregistré avec amour sur une VHS quand j’étais petite et j’ai rapidement usé de la cassette.»
— Dara Jade Moats, Co-fondatrice de DeuXX, Programmatrice au Saskatoon Fantastic Film Festival
20 octobre: Burnt Offerings (1976) de Dan Curtis
«Considéré comme un série B, Burnt Offerings parvient tout de même à parfaitement recréer l’ambiance gothique désirée rappelant les films de William Castle. Karen Black (Trilogy of Terror), Oliver Reed (The Brood) et la légendaire Bette Davis (What Ever Happened to Baby Jane) forment la distribution. Sans aucun doute parmi mes films de maisons hantées préférés!»
— Pat Houle, Co-fondateur et Rédacteur chez Horreur Québec
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