La plateforme MUBI frappe fort cet automne avec une sélection éclectique où s’entremêlent drames contemporains, documentaires singuliers et incursions dans le cinéma de genre. Des nouveautés marquantes et une collection spéciale d’Halloween rythmeront le mois d’octobre.
Dès le 10 octobre, les abonnés pourront découvrir Lurker, premier long métrage réalisé par Alex Russell, scénariste et producteur associé aux séries The Bear et Beef.
Le film suit un jeune commis qui croise la route d’une pop star en pleine ascension et s’immisce dans son entourage. Mais l’obsession prend vite le pas sur l’admiration et l’accès devient une question de vie ou de mort.
Tourné avec les acteurs Théodore Pellerin (Becoming Karl Lagerfeld, Franklin, Beau is Afraid) et Archie Madekwe (Saltburn, Midsommar), le film a été présenté en première canadienne au Festival Fantasia en 2025.
Le 3 octobre, place au documentaire Realm of Satan de Scott Cummings.
Le film dresse un portrait immersif des communautés satanistes, entre quotidien prosaïque et rituels extraordinaires.
Après une première mondiale au Sundance Film Festival, présenté également au Festival international du film de Vancouver, il explore avec distance et curiosité une culture marginale, à mi-chemin entre provocation et quête spirituelle.
En parallèle, MUBI propose tout au long du mois la collection Thrills, Chills and Exquisite Horrors, spécialement pensée pour Halloween.
Le 1er octobre, les spectateurs pourront (re)découvrir Luz (2018) de Tilman Singer. Tourné en 16 mm avec un budget modeste, le film s’est rapidement imposé comme une curiosité culte dans le circuit festivalier grâce à son esthétique rétro et son atmosphère envoûtante.
Le récit suit Luz Carrara, une chauffeuse de taxi qui se présente dans un commissariat déserté après un incident mystérieux. Au fil de son interrogatoire sous hypnose, réalité et possession démoniaque se confondent, transformant l’expérience en un huis clos sensoriel où le son et la suggestion priment sur l’horreur frontale.
À mi-chemin entre l’hommage aux classiques du giallo et une approche expérimentale, Luz se distingue par sa tension hypnotique et son univers déroutant, qui en font une pièce marquante du cinéma de genre contemporain.
Par le regard cru et sans fard de Christina Hornisher, Hollywood 90028 (1973) entraîne les spectateurs dans les artères les plus sombres de Los Angeles.
Le film suit un jeune photographe rêvant de percer dans le cinéma, mais dont l’ascension s’interrompt brutalement lorsqu’il se retrouve piégé dans l’industrie pornographique.
Plus qu’un simple récit de descente aux enfers, Hollywood 90028 esquisse un portrait amer des illusions hollywoodiennes et du vernis qui craque sous les néons. Tourné au cœur d’une époque de bouleversements sociaux et cinématographiques, il expose sans détour la frontière poreuse entre rêves de gloire et exploitation, faisant de ce drame une plongée grinçante dans l’envers du décor de l’usine à rêves.
Disponible à partir du 3 octobre sur la plateforme.
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