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4241_FP_00224 Sean Bean stars as Jem and Daniel Day-Lewis stars as Ray in director Ronan Day-Lewis’s ANEMONE, a Focus Features release. Credit: Courtesy of Focus Features / © 2025 FOCUS FEATURES LLC

« Anemone » : la première image du film qui signe le retour de Daniel Day-Lewis [Bande-annonce]

Il avait tiré sa révérence en 2017, au sommet, après Phantom Thread. Fidèle à son mystère, Daniel Day-Lewis (My Left Foot, There Will Be Blood, In the Name of the Father) avait laissé l’impression d’une retraite définitive, comme si le cinéma avait perdu son acteur le plus insaisissable. Huit ans plus tard, il réapparaît dans ANEMONE, film réalisé par son fils Ronan Day-Lewis, présenté en première mondiale au New York Film Festival avant une sortie canadienne le 10 octobre). Plus qu’un simple retour, c’est un geste de cinéma qui dépasse la fiction.

Produit par Plan B Entertainment (Dede Gardner, Jeremy Kleiner, Brad Pitt), ANEMONE s’annonce comme un événement. Mais l’importance du film ne tient pas seulement à son pedigree de production.

L’intrigue, centrée sur les liens entre pères, fils et frères, agit comme un miroir de la démarche elle-même : Daniel Day-Lewis n’y interprète pas seulement un rôle, il rejoue sa propre place dans l’histoire du cinéma. En se plaçant devant la caméra de son fils, il scelle une transmission qui dépasse le récit pour toucher au rituel.

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(De gauche à droite) Sean Bean dans le rôle de Jem et Daniel Day-Lewis dans celui de Ray, dans ANEMONE réalisé par Ronan Day-Lewis, une production Focus Features. Crédit : Avec l’aimable autorisation de Focus Features / © 2025 FOCUS FEATURES LLC. Tous droits réservés.

À ses côtés, Sean Bean et Samantha Morton apportent une densité dramatique qui ancre le film dans une tradition britannique où l’intime prend la forme d’une tragédie. Bean, souvent associé aux destins brisés, et Morton, incarnation d’un réalisme social à vif (Morvern Callar, In America), ne font pas qu’accompagner Day-Lewis : ils amplifient cette réflexion sur la mémoire, la perte et la manière dont les histoires familiales deviennent des mythes collectifs.

Le cinéma a déjà connu ses fantômes ressuscités : Marlon Brando convoqué une dernière fois dans The Score, Al Pacino rattrapé par le temps dans The Irishman. Mais le retour de Day-Lewis est d’une autre nature. Ce n’est pas l’acteur qui reprend le chemin des plateaux, c’est le mythe qui choisit de réapparaître pour explorer ce qui le hante depuis toujours : la filiation, la mémoire, la trace que l’on laisse derrière soi.

Avec ANEMONE, Daniel Day-Lewis signe moins une renaissance qu’un geste testamentaire. Chaque plan, chaque mot semble travailler la question de l’héritage, artistique, familial, cinématographique.

Plutôt qu’un retour, l’automne 2025 sera marqué par une œuvre où l’intime se fait matière universelle, et où Daniel Day-Lewis transforme son apparition en geste de transmission, à la fois cinématographique et personnel.

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