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Critique: The Autopsy of Jane Doe

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3
Note Horreur Québec

Disponible via vidéo sur demande, The Autopsy of Jane Doe, premier film en langue anglaise du réalisateur norvégien André Øvredal (Trollhunter, 2010), fait jaser positivement depuis quelques temps. Tellement qu’on commençait à se demander si on n’avait pas canné notre rétrospective 2016 un peu trop rapidement…

Austin (Emile Hirsch, Into the Wild) et son père Tommy (Brian Cox, Troy) sont tout deux médecins légistes. Un soir, ils reçoivent au laboratoire la dépouille d’une jeune femme non identifiée, retrouvée sans aucune blessure apparente sur la scène d’un crime multiple. Les deux hommes devront procéder à une autopsie rapidement afin de déterminer la cause de la mort, mais au fur et à mesure qu’ils progressent, d’étranges événements se produisent.

Autopsy of Jane DoeLe scénario intrigue. Qui est cette mystérieuse Jane Doe et comment et pourquoi a-t-elle été tuée? L’autopsie alors pratiquée par les deux hommes s’avère des plus convaincantes; merci aux effets spéciaux pratiques et même sonores — ce son lorsque le père ouvre la cage thoracique!— qui nous y transportent littéralement. Les indices découverts par les thanatologues sèment le confusion et nous tiennent en haleine.

Hirsh et Cox forment un duo père-fils convaincant. Dommage alors que leur relation ne soit davantage développée et que certaines idées soient laissées de côté en cours de route. On ne saura jamais ce qu’il adviendra de la décision d’Austin de laisser tomber ce boulot qu’il prétend ennuyeux d’un côté, mais semble pourtant le passionner de l’autre. Étrange aussi que sa petite amie visite les lieux de son travail pour la première fois dans les premières scènes. Le couple qui prévoit partir s’installer dans une autre ville prochainement devrait pourtant loin des premiers rendez-vous… Certains détails accrochent.

Le film prend une tangente facile à mi-chemin. Difficile d’en dire davantage sans vendre le punch, mais disons qu’avec l’avenue empruntée, à peu près tout devient justifiable. Certains dénouements sont prévisibles, tandis que d’autres scènes nous laissent une forte impression de déjà vu: regarder sous la porte, regarder dans un trou dans la porte, même la clochette aux pieds des morts rappelle un certain Nightwatch de 1997…

Difficile d’être à contre-courant, mais The Autopsy of Jane Doe ne m’aura pas autant charmé que la masse. Loin d’être mauvais, le film et son mythe manquent toutefois de profondeur et tombent un peu à plat, malgré une belle boucle finale et une prémisse de départ fort intrigante.

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Horreur Québec
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