Dix films d’horreur de moins de 90 minutes pour frissonner sans s’épuiser
Décembre est arrivé… Les températures chutent, les journées raccourcissent et la lumière se fait rare. Avant même d’avoir le temps d’en profiter, le ciel s’assombrit, emportant avec lui une part de notre énergie.
Avec cette noirceur précoce viennent souvent une patience plus fragile et une capacité d’attention un peu réduite.
Si les longs métrages ont indéniablement leur charme, pensons aux 156 minutes de The Wailing ou aux 148 minutes de Midsommar, il arrive qu’on préfère se tourner vers des œuvres plus courtes, mieux adaptées à notre état d’esprit du moment.
En cette saison où l’on cherche à se poser sans trop d’efforts, voici donc un top 10 de films d’horreur de moins de 90 minutes pour vous effrayer sans tarder!
Paranormal Activity (2007) – 88 minutes

Un jeune couple emménage dans une maison en banlieue. Leur bonheur se transforme rapidement en cauchemar lorsqu’ils doivent, nuit après nuit, affronter les attaques d’un esprit démoniaque. Pour tenter de comprendre ce qui se passe dans la demeure, ils installent des caméras de surveillance.
Paranormal Activity est un classique du found footage, le film a fait salle comble et suscité de nombreuses discussions sur la véracité de ce qui est montré à l’écran. Pas étonnant qu’il ait donné naissance à une franchise, même si aucun de ses successeurs n’a su en égaler l’efficacité.
Don’t Breathe (2016) – 88 minutes

Un groupe d’amis décide de cambrioler la maison d’un vétéran de guerre aveugle. Ce qui devait être un vol facile se transforme rapidement en une nuit de terreur absolue.
Don’t Breathe porte bien son titre : on retient son souffle dès que l’action démarre. Chaque pas, chaque détour, chaque décision peut précipiter les protagonistes vers leur perte. Malgré certaines scènes disons… « discutables » (ceux qui savent, savent !), ce film demeure un tour de manège d’une intensité suffocante.
Evil Dead (1981) – 85 minutes

Cinq amis partent passer quelques jours dans une cabane isolée au cœur des bois. Lorsqu’un d’entre eux découvre un étrange ouvrage dans le sous-sol, ils libèrent malgré eux de puissantes forces démoniaques.
Film d’horreur culte des années 1980, Evil Dead repousse les limites du genre malgré un budget dérisoire. Ses effets pratiques, ses mouvements de caméra ingénieux et le jeu volontairement excessif des acteurs lui confèrent une identité unique.
Six ans plus tard, en 1987, le protagoniste Ash retourne sur les lieux accompagné d’un groupe d’étrangers afin de tenter de mettre un terme au carnage. Evil Dead 2 (également d’une durée de 85 minutes) est bel et bien une suite, même si ses quinze premières minutes peuvent donner l’impression d’un remake, puisqu’elles reprennent presque à l’identique l’ouverture du premier film.
Sleepaway Camp (1983) – 84 minutes

Une jeune fille timide est envoyée dans un camp d’été avec son cousin. À leur arrivée au Camp Arawak, une série d’accidents violents et mystérieux frappe les campeurs et le personnel, en particulier ceux qui s’en prennent à la jeune fille.
Slasher emblématique des années 1980, Sleepaway Camp s’impose par son respect des codes du genre : drame, sang, tension et trame sonore oppressante. Le tout est couronné par une fin inattendue dont on parle encore aujourd’hui.
Creep (2014) – 82 minutes

Un caméraman accepte de se rendre dans une montagne isolée pour un travail bien rémunéré. L’homme affirme vouloir tourner un film pour son enfant à naître, mais ses demandes deviennent de plus en plus étranges au fil de la journée.
Dans le registre found footage, Creep brille par la performance de Mark Duplass (Joseph), qui nous entraîne habilement entre empathie et malaise grandissant. Tout au long du film, on se sent à la fois menacé et irrésistiblement curieux, partagé entre l’envie de fuir et le besoin de savoir ce qui va se passer.
The Blair Witch Project (1999) – 81 minutes

Un groupe de cinéastes amateurs se rend dans une forêt du Maryland pour tourner un documentaire sur la légende locale de la sorcière de Blair. À leur disparition, les images qu’ils avaient tournées sont retrouvées.
Reconnu par beaucoup comme l’un des films ayant popularisé le found footage dans le cinéma d’horreur, The Blair Witch Project a réussi à tromper une grande partie du public, convaincue que l’histoire était réelle. Grâce à un marketing ingénieux, à des acteurs inconnus, à une caméra à l’épaule volontairement chaotique, à des dialogues improvisés et à une fin terriblement énigmatique, le film a alimenté les rumeurs et laissé une empreinte durable dans le genre.
Devil (2010) – 80 minutes

Un groupe de personnes se retrouve piégé dans un ascenseur. Au-delà de la peur d’être coincés dans cet espace exigu, ils découvrent bientôt que le diable se cache parmi eux.
Dans ce huis clos claustrophobique, Devil tisse une intrigue solide qui nous garde en tension jusqu’à sa conclusion… pour le moins surprenante. Ponctué de sursauts et de scènes horrifiantes efficaces, ce film original vaut assurément le détour.
[REC] (2007) – 78 minutes

Une journaliste de télévision et son caméraman accompagnent des pompiers dans un immeuble sombre et se retrouvent rapidement piégés à l’intérieur alors qu’une terrifiante épidémie s’y propage.
Troisième found footage de cette liste, [REC] compte parmi les films les plus marquants du genre. Sa descente aux enfers est aussi fulgurante qu’étouffante, nous entraînant dans une spirale de tension sans répit. Et avec sa finale abrupte et brutale, on peut dire que chaque minute y compte vraiment.
Good Boy (2025) – 73 minutes

Un chien fidèle emménage avec son maître dans une maison de campagne, où il découvre la présence de forces surnaturelles rôdant dans l’ombre. Lorsque des entités maléfiques menacent son propriétaire, le courageux animal se bat pour protéger celui qu’il aime le plus.
Dernière entrée de cette liste, Good Boy propose une prémisse singulière : un film d’horreur raconté du point de vue… d’un chien. Cette perspective inédite résulte d’un travail minutieux mené sur trois ans. Qu’on y adhère ou non, il faut saluer l’audace et la rigueur de sa réalisation.
Host (2020) – 56 minutes

Pendant la pandémie de COVID, six amis se réunissent sur une plateforme de visioconférence pour une séance de spiritisme guidée par une médium. La rencontre prend rapidement une tournure cauchemardesque lorsqu’une force malveillante est invoquée par erreur.
Considéré comme l’un des films les plus terrifiants de sa génération, Host tire toute sa force de sa simplicité : pas de bande sonore, pas d’effets spéciaux tape-à-l’œil, pas de mise en scène hollywoodienne, seulement un écran, et une présence démoniaque qui s’en prend, une à une, à ses victimes.




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