Lord of the Flies meets 28 Days Later (Christopher Golden, New York Times bestselling author).
Allumez les chandelles, fermez les rideaux, attrapez quelques collations — mais attention, âmes sensibles s’abstenir! The Troop, un roman de l’auteur canadien Nick Cutter (The Deep, Little Heaven), vous entraîne dans une escapade de scouts en forêt qui vire au cauchemar. Du gore et de l’horreur corporelle à souhait, des passages à vous retourner l’estomac, et une histoire qui vous fera tourner les pages à toute vitesse. Une lecture à la fois addictive et dérangeante… jusqu’à la toute dernière ligne.
Lors d’une fin de semaine sur une île canadienne isolée, le chef scout Tim Riggs et son groupe font face à un cauchemar inattendu. Un homme affamé et malade surgit dans leur campement, porteur d’un virus bio-ingénieré terrifiant. L’infection se propage rapidement, transformant leur escapade en une lutte pour survivre. Seulement, le virus n’est pas la seule menace présente.
![[Littérature] « The Troop » : scouts, survie et intestins 13 m](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/11/m-247x450.jpg)
Nick Cutter crée toute une atmosphère dans The Troop en plaçant des adolescents livrés à eux-mêmes sur une île isolée, confrontés à un virus incontrôlable, et avec aucune façon de communiquer au-delà de l’île. On ne peut s’empêcher de se sentir empathique face aux personnages, puisque ces jeunes n’ont pas les mêmes compétences de survie que celles des adultes, et leur vulnérabilité rend certains passages plus poignants. Chaque page, on espère qu’ils s’en sortiront vivants malgré les montagnes russes de tensions et de dilemmes au sein du groupe.
Et on ne peut pas le nier : l’auteur maîtrise assez bien l’art du gore et de l’horreur corporelle. Les descriptions sont si graphiques et dégueulasses qu’elles donnent parfois envie de poser le livre, reprendre son souffle et mettre un épisode des Simpson pour se ressaisir. Mais c’est aussi ce genre de descriptions brutales qui rend l’histoire si immersive. L’auteur joue aussi habilement avec le thème de la faim qui est omniprésent dans les dialogues, les métaphores et les situations, ce qui renforce l’horreur de l’intrigue.
Par contre, on a droit à des personnages très clichés sur le plan physique et mental : le leader parfait, le geek, le gars un peu bizarre qui pourrait être le prochain Jeffrey Dahmer et les populaires qui se pensent intouchables. Malheureusement, en tant que lecteur, on n’est pas trop surpris de leurs réactions dans certaines situations. Et quant à la fin, elle est assez prévisible. Pas de gros twist, pas de révélations inattendues, juste un dénouement qu’on voit venir à des kilomètres. L’histoire reste collée au schéma d’une histoire d’horreur assez classique.
En conclusion, The Troop, c’est une lecture efficace pour les adeptes de gore et d’horreur corporelle. Nick Cutter joue habilement avec les codes d’horreur survie, et même si les personnages manquent parfois de profondeur et que l’intrigue est assez classique, l’ambiance oppressante et le gore parfaitement maîtrisé suffisent à maintenir l’intérêt. Ce n’est peut-être pas une révolution du genre, mais c’est un excellent divertissement pour ceux qui ont l’estomac bien accroché!

![[Littérature] « The Troop » : scouts, survie et intestins 12 m](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/11/m-659x770.jpg)


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