Bryan Fuller signe enfin son premier long métrage avec Dust Bunny, une incursion très attendue dans le milieu du cinéma après des années à marquer le petit écran avec des œuvres singulières comme Hannibal et Pushing Daisies. Fidèle à son sens du fantastique teinté de noirceur, Fuller propose ici un conte moderne où l’innocence, la violence et l’imaginaire se croisent dans une mise en scène au charme plutôt étrange.
Porté par une distribution impressionnante, le film réunit Mads Mikkelsen dans le rôle d’un voisin taciturne au passé trouble, Sigourney Weaver dans une partition énigmatique et David Dastmalchian en figure instable.
Ce trio donne du poids à la mise en scène de Fuller, qui fait d’une histoire apparemment simple : une enfant persuadée qu’un monstre a dévoré sa famille, un récit sombre où la menace reste constamment palpable.
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Un tandem inattendu dans un conte noir contemporain
Le film suit Aurora (Mads Mikkelsen), 10 ans, convaincue qu’un monstre bien réel a dévoré sa famille. Lorsqu’elle découvre que son voisin ne tue pas que les hommes, mais aussi les créatures tapis dans les ombres, elle sollicite son aide.
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Au cœur de Dust Bunny se trouve un duo improbable : une fillette terrorisée par un danger qu’elle ne parvient pas à nommer et un tueur à gages rongé par une culpabilité persistante. À mesure que leurs récits s’entrecroisent, la frontière entre monstres réels et menaces humaines se brouille, Aurora cherchant à comprendre la disparition de sa famille tandis que son voisin croit être la véritable cible.
Le film évolue alors vers un mélange de violence, d’imaginaire et de tension psychologique où s’entremêlent assassins, créatures et traumatismes. Fidèle à sa signature, Bryan Fuller déploie une mise en scène marquée par des couleurs saturées, un symbolisme appuyé, un humour noir et une violence stylisée, teintée d’une mélancolie qui rappelle ses œuvres les plus marquantes. Visuellement, Dust Bunny emprunte à l’imaginaire enfantin une atmosphère déformée et inquiétante, transformant chaque ombre en menace et proposant un récit à la croisée du thriller, du conte et de l’horreur psychologique.
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Avec Dust Bunny, Bryan Fuller trouve un terrain parfaitement adapté à ses thèmes de prédilection : l’enfance, le fantastique teinté de noirceur et les monstres qui affleurent sous le réel. Porté par Mads Mikkelsen, Sigourney Weaver et David Dastmalchian, ce premier long métrage a tout pour s’imposer comme une entrée marquante dans le paysage du cinéma de genre.
Les monstres d’Aurora sont-ils réels?
Fuller, lui, ne cherche jamais la réponse la plus simple : il préfère ouvrir la porte et nous laisser entrer.

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