Après s’être écrasé en avion dans les Appalaches avec sa femme et ses enfants, un riche père de famille (Omari Hardwick) se réveille seul et blessé dans le grenier d’une humble demeure où il tentera de fuir une inquiétante femme (Loretta Devine) disant pouvoir le soigner, et ce, à l’aide d’une poupée vaudou construite de sa chair et de son sang. Le réalisateur de House at the End of the Street nous offre ici une rencontre entre Misery et Get Out, où plusieurs impressions de déjà vu sont au rendez-vous.
S’il y a une chose dont on ne peut reprocher à ce nouveau thriller, c’est d’y avoir trouvé les interprètes appropriés. En dépit de son personnage unidimensionnel, Omari Hardwick (Kick-Ass, Army of the Dead) se donne corps et âme pour être le plus véridique et crédible possible dans des situations que le sont moins. Mais c’est surtout de Loretta Devine (Urban Legend, Horror Noire: A History of Black Horror) dont on se souviendra la plus dans la peau d’une Annie Wilkes maléfique et adepte de magie noire. Heureusement pour nous, elle y joue un rôle majeur, et ce, avec une justesse incroyable.
Le gros défaut du film est définitivement son scénario. Alors qu’on nous présente d’abord cette riche – et à peine sympathique – famille, on nous demande ensuite de ressentir un minimum d’empathie pour cet homme dont on se soucie que trop peu. Malgré son manque de nouvelles idées et une fin à s’arracher les yeux, Spell est, somme toute, un série B amusant et ridicule par moments, mais qui ne semble pas avoir la prétention d’être autrement.
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