Weapons

[Critique] « Weapons » : portés disparus

Toutes les conditions étaient réunies pour que votre humble serviteur apprécie au maximum le film Weapons lors de son avant-première le 6 août dernier. Premièrement, il a très peu suivi la hype autour de ce nouveau long métrage Zach Cregger (ce qui évite de se créer des attentes). Ensuite, il n’a pas vu son précédent film Barbarian (ce qui empêche toute comparaison). Et enfin, il n’a pas besoin qu’un film soit de l’horreur pur jus pour avoir du fun.
Verdict? Weapons est un sacré bon film, original, violent et drôle à la fois.

Dans une petite communauté américaine, un total de 17 enfants de la même classe disparaît la même nuit. Très vite, les suspicions — et les parents des disparus — accablent Justine, l’enseignante de ces enfants (Julia Garner qu'on a pu voir dans Wolf Man plus tôt cette année). Serait-elle une sorcière? Un autre mystère demeure irrésolu : pourquoi Alex (Cary Christopher) n’a-t-il pas disparu comme les autres camarades de sa classe?
Weapons film 2025

Avec Weapons (retitré Heure de disparition au Québec et Évanouis en France), Zach Cregger parvient à créer une œuvre surprenante et astucieuse, mais qui évite de se prendre trop au sérieux. Divisé en plusieurs chapitres adoptant chacun le point de vue d’un protagoniste différent, le réalisateur-scénariste-producteur nous dévoile très lentement les clés de l’intrigue afin de préserver le mystère le plus longtemps possible. Trop lentement? Aux yeux de certain·es, probablement, mais le climax du film est tellement efficace (et brutal) que cela rattrape toutes les longueurs ressenties par les plus impatient·es.

Qui plus est, Zach Cregger agrémente Weapons de nombreuses touches d’humour qui nous font passer un bon moment et vite oublier la répétition de certaines scènes due à la construction chorale de son film. Un humour en rien excessif, mais juste bien dosé afin de ne pas nuire à la crédibilité des personnages et de l’intrigue.

En vrai, une seule petite faute de goût se retrouve dans le long métrage. Lors d’un rêve fait par le père de l’un des enfants disparus, interprété par Josh Brolin, une arme semi-automatique apparaît au-dessus d’une maison. Le cinéaste cherche-t-il à injecter dans son film un sous-texte socio-politique sur la prolifération des armes aux États-Unis? Se moque-t-il plutôt des films d’horreur arty (artistiquement prétentieux) qu’on a vus à maintes reprises au cours des dernières années?

Weapons still
Justine (Julia Garner) est-elle responsable de la disparition des enfants de sa classe?

L’interprétation de cette scène (ainsi que la présence d’un triangle dans le générique d’ouverture et de fermeture) faisait débat lors de l’avant-première, mais peu importe. Weapons nous propose une histoire intéressante, un casting solide, bref : un bon divertissement.

Pourquoi bouder son plaisir?

Pourquoi Weapons va faire parler? Alden Ehrenreich nous répond.

Matthieu Côté s’est entretenu avec l’acteur derrière Paul Morgan pour une entrevue à découvrir sur notre chaîne!

[Entrevue] Face à face avec Alden Ehrenreich : l’envers de WEAPONS

Zeen is a next generation WordPress theme. It’s powerful, beautifully designed and comes with everything you need to engage your visitors and increase conversions.