Une équipe sportive féminine doit se rendre à la plage pour organiser un lave-auto afin d’amasser des fonds. L’excursion tourne vite au cauchemar lorsque l’autobus les transportant tombe subitement en panne près d’une station-service abandonnée où rôde un psychopathe nécrophile.
Le titre à lui seul devient presque un contrat entre les créateurs et un spectateur consentant de ce qu’il s’apprête à regarder. Bikini Girls on Ice n’est certainement pas une pièce de Shakespeare ou un film philosophique à la Tarkovsky. On se doute déjà que ce qu’on s’apprête à voir fraternise même avec certains filons du film d’exploitation. Il s’agit d’un petit long-métrage d’ici, tourné en anglais à Montréal, avec les moyens du bord. Premier long-métrage d’une trilogie encore inachevée à nos jours.
Cela dit, Bikini Girls demeure extrêmement amusant pour quiconque savoure ce sous-genre de l’horreur. Peut-être est-ce le fait de voir un film québécois de cette trempe qui emballe à ce point le chauvin en nous, mais cette série noire semble plus délectable puisqu’elle est ancrée dans notre réalité. La station-service où se passe l’action est lugubre et inquiétante, et si les meurtres manquent de gore, la perversion sexuelle dont on les nourrit brosse un tableau assez sauvage.
La réalisation de Geoff Klein est fort acceptable considérant le budget dont il dispose. Il a certainement fait ses devoirs en visionnement au préalable. L’interprétation est dans le ton voulu par l’ensemble. Ces jeunes filles sont interchangeables et le but de leur présence est d’être de la chair fraîche. Si vous êtes un amateur de ce genre de film, vous passerez un excellent moment.
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