Une jeune journaliste (Édith Côté-Demers) se voit d’enquêter sur la découverte d’une épave et de son équipage sauvagement assassiné. À l’aide d’un archiviste de musée (Alexandre Landry), elle tentera de découvrir l’identité du scaphandrier qui élimine tout le monde sur son passage et ainsi connaître la raison de ces meurtres sordides.
Jusqu’à tout récemment, le Québec a toujours eu de la difficulté avec le cinéma de genre. Avant Les affamés et Répertoire des villes disparues, notre belle province nous avait offert quelques bons titres, mais surtout habitués à plusieurs navets dont Le poil de la bête, Angle mort et l’inoubliable Eternal, pour ne nommer que ceux-là. Le premier long-métrage d’Alain Vézina, sorti en février 2015, n’y a malheureusement pas fait exception…
La distribution n’échappe pas non plus à ce bordel où les clichés du genre pleuvent. La nouvelle venue Édith Côté-Demers (Pour l’amour de Dieu) n’arrive jamais à convaincre tout comme son partenaire de jeu Alexandre Landry (Gabrielle), normalement si talentueux. Plusieurs autres acteurs doués dont Raymond Bouchard (La grande séduction), Jean-Guy Bouchard (Requiem pour un beau sans-coeur) et Béatrice Picard (Marguerite) se retrouvent laissés à eux-même dans cette horrifiante galère.
D’autre part, une chose qu’on ne peut reprocher à ce slasher québécois sont les maquillages et effets spéciaux. Sanglants à souhait, on y croit totalement. Que ce soit lors des décapitations ou la confrontation de zombies en deuxième partie, on se surprend à être dégoûté et pour les bonnes raisons, cette fois-ci.
Somme toute, Le scaphandrier est un film à éviter. N’offrant aucune surprise et cherchant constamment sa raison d’être au cours de ses 78 longues minutes, il n’arrive jamais à secouer, surprendre ou même divertir. Des ambitions un peu trop grandes pour le budget offert? Qui sait…
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