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[SPASM 2019] Science-fiction: visions futuristes et étranges créatures

La popularité du Festival SPASM ne se dément pas. Le Théâtre Plaza était plein à craquer pour le bloc consacré à la science-fiction samedi dernier. Le président-directeur général Jarrett Mann semblait être le premier surpris, mais apparemment, la foule présente a eu la brillante idée de se pointer dès ce premier bloc afin de se réserver les meilleures places pour le Cabaret TRASH, qui suivait à 21h (nous y reviendrons dans un prochain billet).

N.D.L.R.: Les étoiles représentent les films préférés de la sélection de l’auteur.


I Saw the Future de François Vautier

Ce court métrage du Français François Vautier était à l’origine destiné pour être visionné avec un casque de réalité virtuelle, mais c’est à la version 2D que le public a eu droit samedi dernier. Composé d’extraits datants de 1964 où l’auteur de 2001: A Space Odyssey dévoilait sa vision plutôt juste du futur, I Saw the Future est visuellement impressionnant et se rapproche davantage du film expérimental que du documentaire. L’exercice devient malheureusement un peu redondant et aurait probablement été plus captivant en VR.

I saw the future film

Supernova de Jérémie Brochu-Dufour

Première production locale de la soirée, Supernova est un projet de fin d’études réalisé à l’Université Concordia. Malheureusement, là thématique de science-fiction s’avère surtout ici un prétexte pour parler de deuil et de filiation père-fils, au point où la proposition devient un peu pompeuse. Autre lacune, le jeu du comédien interprétant le garçon de huit ans qui souffre d’un rare trouble de narcolepsie, n’est pas particulièrement convaincant. N’empêche, le résultat n’est pas déplaisant à regarder.

Supernova film

Diddie wa diddie de Joshua Erkman

Pas certain d’avoir tout compris ce court-métrage américain, mais si l’objectif était de faire rire, eh bien, mission accomplie. Un jeune homme qui se promène en quatre roues tombe sur une étrange créature parlant le français (avec un accent anglais gros comme le bras). Ça gicle, c’est absurde, c’est parfait pour le public de SPASM.

Diddie wa diddie film

Les Années lumières de Sarianne Cormier et Gabrielle Tougas Fréchette

Espèce de resucé d’E.T. et de Starman, ce court-métrage québécois est magnifique d’un point de vue formel. Apparemment, la réalisatrice-comédienne Sarianne Cormier tenait absolument à jouer de nouveau le rôle d’une astrophysicienne qu’elle avait incarné à deux reprises au théâtre. Le jeu des comédiens se prêtent d’ailleurs un peu mal à la caméra et le passage de la scène à l’écran ne semble pas tout à fait abouti sur ce point. De plus, l’histoire est au final un peu anecdotique. Bien, mais sans plus.

Les Années lumières film

Red Moon de Thomas Chrétien

Il y a des courts-métrages dont on ne comprend pas l’histoire. C’est le cas de Red Moon qui est plus un exercice de style qu’une fiction. En gros, un soir où la lune est rouge, un homme est pourchassé par quelque chose d’indescriptible. L’angoisse est perceptible, les effets visuels fonctionnent, mais on ne saisit pas trop les intentions derrière la proposition et c’est bien dommage.

red moon film

Mélopée d’Alexis Fortier Gauthier ETOILE HQ

Mélopée est définitivement le meilleur court-métrage présenté lors du bloc science-fiction. La distribution composée d’Antoine Desrochers, Rosalie Fortier et Antoine L’Écuyer est vachement solide, la réalisation est irréprochable et la conception de la créature sous-marine qui apparaît à l’écran est totalement bluffante. Sans compter que l’histoire fait preuve d’une belle sensibilité, propose quelques scènes véritablement poétiques et une conclusion à glacer le sang. Splendide!

Melopeee

Papillioplastie de David Barlow-Krelina ETOILE HQ

Amateur de films bizarroïdes, cette animation de l’ONF est pour vous. Papillioplastie est une satire déstabilisante du milieu de la chirurgie plastique et un trip hallucinatoire comme il s’en fait peu. À voir absolument.

papilloplastie film

Corporate Monster de Ruairi Robinson ETOILE HQ

Ce court-métrage ressemble tellement à They Live de John Carpenter que cela frôle le plagiat. D’autres vous le présenteront comme un fan film. Peu importe, malgré son manque d’originalité, la qualité est au rendez-vous et l’intrigue captive notre attention. Surveillons ce réalisateur qui ne manque pas de talent, seulement d’idées originales et bien à lui.

corporate monsters film

Horreur Québec
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