La saga The Conjuring a su rassembler les jeunes et les moins jeunes depuis la sortie de son premier film en 2013. Au fil des ans, ce sont les fanatiques d’horreur et cinéphiles du dimanche qui se sont amassés par milliers dans les salles de cinéma, se mêlant les uns aux autres pour vivre une terrifiante, mais envoûtante expérience. La franchise a créé un véritable phénomène : entre horreur et réconfort, elle aura su s’inscrire dans le temps et bercer le public pendant un peu plus d’une décennie. Réalisé par Michael Chaves (The Curse of La Llorona, The Conjuring : The Devil Made Me Do It, The Nun 2), le quatrième opus est attendu.
Fan ou non de l’univers, The Conjuring : The Last Rites est un film à voir, ne serait-ce que pour dire un dernier au revoir aux Warren.
Avec cet ultime volet, on plonge dans la dernière enquête des Warren. Déjà retraités depuis quelque temps, Ed (Patrick Wilson) et Lorraine (Vera Farmiga) se trouvent forcés de reprendre les armes alors que leur fille, Judy (Mia Tomlinson), décide de se mêler du cas de la famille Smurl. Cette fois, l'enquête prend une tout autre dimension... Le couple Warren est prêt à tout pour sauver sa famille, même à confronter le plus redoutable démon vu en carrière. Rien ni personne ne leur refusera l'accès à cette douce tranquillité qu'ils ont mis une vie à construire.
L’apogée Warren
![[Critique] « The Conjuring : The Last Rites » : l'apogée Warren 13 The Conjuring Last Rites 1](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/08/The-Conjuring-Last-Rites-1-360x450.jpeg)
Avec ce dernier opus, Chaves nous offre une personnification en image de l’essence même du couple Warren. Tant par l’ambiance générale du film que par les petits détails, les Warren sont omniprésents. Leur amour, si iconique, transcende l’écran. La famille Warren est au premier plan de The Last Rites et je dois avouer que j’ai été tout particulièrement charmée de pouvoir passer deux heures avec eux. Chaves savait ce qu’il faisait ; le succès de la franchise tient certainement aux personnalités nuancées d’Ed et Lorraine. On a envie d’être avec eux, même dans les moments cauchemardesques. À leur image, le film est rassembleur.
Chaves a su offrir au public ce qu’il voulait sans pour autant faire de ce quatrième volet un film de fan pleasing. Il nous permet, entre autres, d’accéder à la fois à l’origine de la petite famille, mais aussi à la fin de la carrière des deux démonologues. C’est un bel hommage tant au public qui a été fidèle au poste toutes ces années et qui a fait vivre la saga (et qui continuera de le faire), qu’aux Warren eux-mêmes.
Un troisième acte chaotique
Cependant, si le film a un point faible, c’est bien son troisième acte. Les deux premiers actes sont consistants, se tiennent bien et surtout, sont captivants… Pour ce qui est du troisième, il est pour le moins chaotique. Il est à l’image d’une mauvaise finale de feux d’artifice. À vouloir en mettre plein la vue, le risque est grand de créer un festival de pétards mouillés. Malheureusement, c’est exactement ce qui se passe avec cet acte. Il se passe tellement de choses en même temps, on ne sait plus où donner de la tête et le résultat est plutôt agaçant et aléatoire.

Sans surprise, Patrick Wilson et Vera Farmiga sont impeccables. Du début à la fin de la saga, ils auront porté les films sur leurs épaules. Plus que de simples protagonistes, ils ont su incarner les Warren avec une humanité puissante que l’on retrouve ici aussi dans The Conjuring : The Last Rites.
Mia Tomlinson, quant à elle, parvient à incarner une Judy lumineuse. Elle a su prendre un peu d’Ed et de Lorraine pour en faire une jeune femme à la fois rieuse et posée, un savant mélange qui crée une fois encore une belle douceur et un réconfort nécessaire.
Nostalgie et humour
The Conjuring : The Last Rites est empreint d’une grande nostalgie, émotion palpable dans la salle lors de la projection. Les Warren savent que c’est leur ultime enquête et nous, public, savons aussi qu’au générique de fin, nous dirons adieu à cette mythique série de films.
Malgré la lourdeur de la dernière fois, Chaves nous offre un film empreint d’humour. On y découvre un Ed Warren plus pince-sans-rire que jamais et une Lorraine Warren au cœur rieur!

Un dernier aurevoir
En bref, que vous soyez fans ou non de la franchise The Conjuring, vous passerez assurément un bon moment en visionnant ce film ! L’ambiance réconfortante et nostalgique, ainsi que l’importance des Warren comme personnages centraux dans cet opus, ont su me charmer ! C’est un film que je vais assurément visionner de nouveau et qui ne fait aucunement tache avec le reste de la franchise. Un bel ajout à cet univers terrifiant, un adieu réussi, une fan comblée.
The Conjuring : The Last Rites prend l’affiche vendredi 5 septembre 2025.
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James Wan : quand le roi de l’horreur sort les griffes
Il ne s’est pas contenté de signer quelques-uns des plus grands succès du cinéma d’horreur contemporain. De Saw, Insidious à The Conjuring, James Wan a façonné une véritable grammaire visuelle et émotionnelle de la peur. Des silences oppressants aux sursauts millimétrés, chaque choix de mise en scène témoigne d’un cinéaste qui maîtrise l’art de jouer avec nos nerfs et nos attentes.
À l’occasion de la sortie de The Conjuring : The Last Rites, nous avons rencontré James Wan pour revenir sur sa vision, son héritage et sur ce que l’avenir réserve au cinéma d’horreur.

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