Screenshot 2025 09 04 at 8.13.26 PM

James Wan : parcours et héritage d’un cinéaste incontournable [Entrevue]

Depuis plus de vingt ans, James Wan s’impose comme l’un des architectes incontournables de l’horreur moderne. Né en Malaisie et formé en Australie, il débarque à Hollywood en dynamitant le genre avec Saw (2004), petit film indépendant devenu phénomène planétaire. Avec son twist final mémorable et son esthétique claustrophobe, Wan a ouvert la voie à une nouvelle ère du torture porn, qu’il quittera pourtant rapidement pour ne pas s’y enfermer.

jigsawdoll

Il trace ensuite une trajectoire singulière : Insidious (2010) et The Conjuring (2013) ne se contentent pas de terrifier, ils imposent un style. Mais James Wan est plus qu’un réalisateur de films à succès : il est un bâtisseur d’univers. Avec The Conjuring Universe, il a conçu la seule franchise horrifique capable de rivaliser avec les grands studios de super-héros, générant spin-offs (Annabelle, The Nun, The Curse of La Llorona) et un véritable imaginaire partagé.

Une rareté dans le cinéma d’horreur, traditionnellement fragmenté en sagas isolées.

official poster for the conjuring last rites

Aujourd’hui, Wan arrive à un tournant. The Conjuring : The Last Rites marque la conclusion de la saga qui a solidifié son statut. Ce quatrième opus, réalisé par Michael Chaves sous sa supervision, s’annonce comme une lettre d’adieu aux Warren, ce couple de démonologues devenu mythique à l’écran grâce à Patrick Wilson et Vera Farmiga.

Pour Wan, ce film n’est pas qu’une nouvelle histoire de fantômes : c’est une manière de refermer un cycle, de rendre hommage à un public fidèle et à une mythologie qu’il a façonnée de ses mains.

S’il s’aventure régulièrement en dehors du genre, pensons à Aquaman ou à son passage par Fast & Furious 7, James Wan revient toujours à l’horreur comme à un terrain familier. Ses productions ne font pas l’unanimité : certains y voient une efficacité redoutable, d’autres un goût pour l’excès ou le grotesque. Reste que son empreinte est reconnaissable, marquée par une utilisation précise du rythme et du suspense. Plus qu’un simple réalisateur, Wan est devenu une figure récurrente de l’horreur contemporaine, un nom que le public associe à une expérience attendue : celle d’un cinéma de la peur où l’exagération et le spectaculaire côtoient le plaisir immédiat.

C’est un véritable privilège pour Horreur Québec d’avoir pu s’entretenir avec James Wan. Dans cette entrevue, le cinéaste revient sur son parcours, dresse un portrait du cinéma d’horreur actuel et évoque la manière dont il a transmis le flambeau à Michael Chaves pour la réalisation de The Conjuring : The Last Rites.

[Entrevue] The Conjuring: The Last Rites - Entrevue avec James Wan

Zeen is a next generation WordPress theme. It’s powerful, beautifully designed and comes with everything you need to engage your visitors and increase conversions.

Abonnez-vous à notre nouvelle infolettre!