Se réveillant séquestrée dans une demeure contrôlée par une intelligence artificielle, une jeune femme comprend rapidement qu’elle est dorénavant le sujet d’une expérience.
Disponible depuis peu sur Netflix, Tau est le premier long-métrage Federico D’Alessandro. S’il est difficile de ne pas y percevoir une sorte de mélange entre Saw et Cube durant les premières minutes, on a tôt fait de comprendre que le véritable enjeu du film est ici une confrontation entre l’humain et la machine. Il ne faut donc pas s’attendre à une trame remplie de fraîcheur et de nouveaux concepts.
D’Alessandro panse certaines mollesses du récit par une réalisation colorée et en proposant quelques bonnes idées. Le cinéaste comprend la force de ses décors et y promène habilement sa caméra. Il en épuise trop hâtivement les capacités et contrairement à un génie comme Nicolas Winding Refn, capable de composer un film entier à partir d’images flamboyantes, il semble soudainement démuni. Néanmoins, il sera intéressant de le suivre lors de ses futurs projets.
La distribution est tout à l’honneur du film puisque la jeune Maika Monroe (It Follows, The Guest) est assez éblouissante, face à une performance vocale hors pair de Gary Oldman, qui apporte une nuance à cette intelligence robotisée, à la fois inquiétante, et vulnérable.
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