Depuis plus de vingt ans, la saga 28 Days Later nourrit la réflexion sur l’horreur contemporaine. Dans nos pages, nous avons déjà analysé l’impact du film original, qui redéfinissait la figure du zombie en brouillant la frontière entre infectés et morts-vivants, puis revisité l’univers avec 28 Years Later, où l’on constatait la persistance d’une rage viscérale et d’une tension intacte.
C’est dans la continuité de cet héritage que s’inscrit aujourd’hui la sortie de la bande-annonce de 28 Years Later : The Bone Temple (V.F. 28 ans plus tard : Le temple des morts), signé par la réalisatrice Nia DaCosta et attendu en salles le 16 janvier 2026.
Près d’un quart de siècle après avoir bouleversé les codes du film d’infectés, l’univers imaginé par Danny Boyle et Alex Garland trouve ainsi une nouvelle incarnation, confirmant l’influence durable d’une franchise qui a marqué le cinéma d’horreur post-2000.
Héritage d’un classique contemporain
![« 28 Years Later » : The Bone Temple - l’héritage d’une saga, la promesse d’un renouveau [Bande-annonce] 13 28 days](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/05/28-days-300x450.jpg)
Lorsque 28 Days Later paraît en 2002, Boyle et Garland injectent dans le genre un réalisme brutal et une urgence politique rarement atteints. Loin du zombie romérien, l’infecté devient une métaphore des effondrements sociaux, des peurs collectives et des instincts de survie les plus sombres. Sa suite, 28 Weeks Later (2007), consolide ce virage vers un cinéma d’horreur viscéral et contemporain, capable de mêler spectacle et commentaire social.
C’est cet héritage que Nia DaCosta choisit aujourd’hui de prolonger, tout en le bouleversant. Déjà remarquée avec Candyman (2021), où elle revisita une autre figure mythique de l’horreur, la cinéaste aborde le projet avec une volonté claire : déplacer le regard. Car dans Le temple des morts, la menace n’est plus seulement biologique, elle est profondément humaine.
Un récit tourné vers l’inhumanité
Signé une fois de plus par Alex Garland, le scénario suit le Dr Kelson (Ralph Fiennes), pris dans une relation aux conséquences inédites, tandis que la rencontre entre Spike (Alfie Williams) et Jimmy Crystal (Jack O’Connell) vire au cauchemar sans échappatoire. À travers ces destins, le récit explore l’idée que la véritable horreur n’est plus dans la contamination, mais dans la dérive morale des survivants. Ce déplacement narratif fait écho à un certain désenchantement contemporain, où les crises, sanitaires, climatiques ou politiques, révèlent la fragilité de nos solidarités.
Continuateur d’un univers culte, Le temple des morts cherche à s’en distinguer en creusant l’horreur psychologique et sociale, plutôt que de se limiter au choc visuel des infectés.
Sortie en salle le 16 janvier 2026.
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