The Well avait comme principale attraction la légendaire actrice Sheila McCarthy (Women Talking, I’ve Heard the Mermaids Singing), qui revenait au film de genre après des films comme The Rats, Isabelle, mais surtout Anything for Jackson.
Évidemment, ce n’est pas la première fois que le Canada s’aventure dans le créneau de la civilisation démantelée devant survivre à un quelconque choc humanitaire. Le spectateur n’a qu’à se rappeler Feuilles mortes, Polaris ou Les Affamés, pour ne nommer que ceux-là, pour constater que ce terrain a souvent été exploré. Qu’en est-il alors de The Well ?
Nous sommes dans un monde post-apocalyptique où l’eau contaminée rend les humains malades et les tue. Une jeune fille décide de quitter sa ferme familiale, alimentée jusqu’ici par un puits comestible, afin de trouver un outil pour le réparer lorsqu’il tombe en panne. Elle suit un jeune homme récemment installé avec eux jusqu’à un campement de survivants. La rencontre avec la matriarche du camp bouleversera ses plans.
![[Fantasia 2025] « The Well » : quand l'eau de vie goûte le déjà-vu 13 THE WELL Official Still 2](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/07/THE_WELL_-_Official_Still_2-675x450.jpg)
Sans être mauvais, The Well perd des plumes en raison de la redite proposée par son scénario. Il s’agit ni plus ni moins d’une énième version de The Walking Dead – sans zombies, évidemment, peut-être tout simplement faute de moyens. Imaginez un univers où l’être humain s’avère plus redoutable que la moindre créature. Cette quête identitaire, qui mène une adolescente vers le monde adulte, aborde au passage des thèmes forts et pertinents : l’ouverture à l’autre, la conscience écologique, ou encore la confiance en soi.
Malheureusement, rien n’est réellement abouti, et aucune véritable surprise ne se manifeste. Si la terreur se lit dans le regard de l’héroïne, les épisodes qu’elle traverse donnent l’impression d’être les cases d’une peinture à numéros : on remplit des surfaces vides en espérant obtenir un résultat qu’on ne saurait atteindre autrement.
À la réalisation, Hubert Davis fait preuve d’un talent non négligeable dans sa direction d’acteurs, mais sa mise en scène manque de folie.
La jeune Shailyn Pierre-Dixon est très convaincante, mais, comme il fallait s’y attendre, Sheila McCarthy efface tout le monde dès qu’elle entre dans le cadre. Sa prestation est le point fort du film.
Pour conclure, The Well est un ramassis de déjà-vu qui se laisse regarder, à condition de ne pas trop somnoler, mais qu’on aura vite fait d’oublier une fois le générique terminé.

![[Fantasia 2025] « The Well » : quand l'eau de vie goûte le déjà-vu 12 THE WELL Official Still 1](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/07/THE_WELL_-_Official_Still_1.jpg)


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