Trois ans après avoir fait frissonner les salles de cinéma, Black Phone revient hanter nos écrans juste à temps pour Halloween. Le timing est parfait : les températures plus froides pointent le bout du nez, les citrouilles s’illuminent et les adeptes de frissons cherchent leur dose de terreur.
Avec Black Phone 2, Scott Derrickson nous replonge dans l’univers oppressant du Grabber (Ethan Hawke).
Alors, ce nouveau chapitre en vaut-il la peine ou sonne-t-il comme une tonalité déjà entendue?
![[Critique] « Black Phone 2 » : une suite qui répond à l’appel 13 Black Phone 2 poster](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/10/Black_Phone_2_poster.jpg)
Scott Derrickson est un réalisateur, producteur et scénariste américain connu principalement pour The Exorcism of Emily Rose et Sinister 1 et 2, mais aussi pour son travail sur Doctor Strange (univers Marvel).
Il avait repris le cap de l’horreur dans un cadre plus réaliste, parsemé d’éléments surnaturels plus discrets, avec Black Phone : une vague d’enlèvements survient dans une petite communauté du Colorado. Lorsque Finney Shaw (Mason Thames) se réveille dans le sous-sol du Grabber, il devra tenter le tout pour le tout pour s’en sortir, notamment en écoutant les mystérieux appels d’un téléphone noir déconnecté…
Le réalisateur a promis un deuxième volet encore plus intense et terrifiant que le premier. Alors qu’en est-il?
Alors que Finn, désormais âgé de 17 ans, tente de se reconstruire après son enlèvement, sa sœur commence à recevoir dans ses rêves des appels émis par le mystérieux téléphone noir. Elle est hantée par des visions troublantes : trois garçons traqués dans un camp d’hiver appelé Alpine Lake.
À la fin de Black Phone 1, plusieurs questions restaient non résolues, nous laissant combler les trous par nous-mêmes. Bonne nouvelle : dans ce nouvel opus, les intrigues sont bouclées. On en apprend davantage sur la mère de Gwen (Madeleine McGraw) et de Finney, sur les rêves de Gwen — qui rappellent beaucoup le classique A Nightmare on Elm Street —, et on découvre les origines sombres du Grabber.
Tandis que le premier film penchait davantage vers le thriller, celui-ci se centre sur l’horreur et met en avant le surnaturel, créant ainsi une œuvre à la fois différente et divertissante. Les scènes de tension sont réussies et les acteur·rice·s livrent des performances solides et crédibles, surtout Madeleine McGraw, qui prend les rênes de ce volet.
Toutefois, le rythme de l’histoire aurait pu être retravaillé : certaines scènes semblent assez longues pour le peu de contenu qu’elles apportent, laissant la tension retomber sans atteindre son plein potentiel.
![[Critique] « Black Phone 2 » : une suite qui répond à l’appel 15 intro 1758467506](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/10/intro-1758467506-750x421.jpg)
Finalement, même si Black Phone 2 n’était pas nécessaire, c’est tout de même un film divertissant et agréable à regarder. Alors la réponse : il ne sonne pas comme une tonalité perdue.

![[Critique] « Black Phone 2 » : une suite qui répond à l’appel 12 NEW BlackPhone BannerImage FR EN](https://cdn.horreur.quebec/wp-content/uploads/2025/10/NEW_BlackPhone_BannerImage_FR_EN-1155x770.jpg)


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