Maintes fois comparé à Hereditary et The Babadook dans les médias, Relic est un film d’horreur psychologique qui raconte l’histoire de trois générations de femmes. Edna «oublie des choses» et manque à l’appel depuis plusieurs jours; alors sa fille Kay et sa petite-fille Sam se rendent à la maison familiale. Elles découvrent alors la propriété et la vieille femme dans un état de détérioration avancé.
Edna est interprétée par Robyn Nevin (The Matrix Reloaded, The Matrix Revolutions) qui joue avec une vérité déconcertante, si bien qu’elle vous fera dresser les poils sur les bras plus d’une fois. Même dans ses silences les plus déroutants, elle réussit à susciter toute une gamme d’émotions allant de la peur à l’empathie. L’actrice peut aussi compter sur ses partenaires de jeu aussi solides: Emily Mortimer (The Newsroom) et Bella Heathcote (Pride and Prejudice and Zombies, Dark Shadows) qui offrent toutes deux des performances sans fausse note.
La cinématographie de Charlie Sarroff contribue à l’ambiance et à la tension graduelle du film. Les images sont magnifiques, le cadrage est soigneusement réfléchi et la noirceur est utilisée pour amplifier les insécurités et la confusion. Les sons terrifiants hantent rapidement les spectateurs et la musique de Brian Reitzell (la série Hannibal) contribue à l’atmosphère.
La finale a le potentiel de plaire à différents publics en laissant place à l’interprétation et en embrassant son ambiguïté. C’est donc un film pour alimenter les discussions et faire réfléchir en restant avec vous quelques jours après l’avoir visionné.
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