Dans les années 1950, une jeune femme enceinte cherche refuge dans un mystérieux couvent. Très vite, le lieu autant que les religieuses sur place lui causent un certain malaise, mais elle découvrira bientôt le terrible secret qui se cache dans ses murs.
St. Agatha paraissait dernièrement en vidéo sur demande et il faut bien admettre qu’il n’y a que peu de choses à en dire, sauf peut-être que des cure-dents risquent d’être nécessaires si vous voulez remporter cette guerre contre vos paupières qui s’alourdiront devant la projection.
Une fois de plus, le manque de budget transparaît dans l’absence de minutie. Impensable, par exemple, de s’imaginer une religieuse de l’époque barbouillée de mascara et de rouge à lèvre rose bonbon, comme on le fait ici. Pleins de fautes de goûts du genre relèvent, par ailleurs, des petits anachronismes qui nous feraient débarquer de l’intrigue, si cette dernière avait su nous y faire plonger au départ. Ce qui reste le plus déprimant avec Bousman, c’est que le fan d’horreur en nous comprend sa démarche. On aime son utilisation des couleurs blafardes et son travail sur la bande sonore, mais jamais ses films ne semblent transcender les bonnes intentions pour devenir de bons films.
À défaut d’étonner, l’interprétation est acceptable. Les actrices ont très peu à se mettre sous la dent pour nous montrer ce qu’elles savent faire.
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