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[SPASM 2017] La Grande Soirée Horreur: ça saigne au Québec et en Australie!

Il faut être honnête, on adore Les insolites, Les Détraqués, le spécial Science-fiction, Le Cabaret Trash et même Les Inclassables, mais notre soirée préférée de SPASM, c’est toujours, sans grande surprise, La Grande Soirée Horreur! La soirée qui a donné naissance au Festival il y a 16 ans était de retour en force cette année avec des courts horrifiques du Québec et des quatre coins du monde, dont un beau focus sur l’Australie(!):


Daemonrunner des Roache-Turner Brothers (Australie, 2017, 4 min.)

Les frères Roache-Turner avaient l’honneur d’ouvrir et de fermer la Grande Soirée Horreur cette année et pour reprendre les paroles d’un des jurys du Festival, on ignore ce qu’ils consomment comme drogue en Australie, mais on en veut aussi au Québec! Dans ce croisement entre The Evil Dead et The Exorcist en 2050, deux chasseuses de fantômes réussissent à exorciser un puissant démon. La réalisation tapageuse est chargée et ne laisse aucun temps mort. Disons que la soirée débutait de très bonne manière.

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Overtime de Craig D. Foster (Australie, 2016, 8 min.)

On reste en Australie avec Overtime où un homme qui croule sous le travail doit se rendre d’urgence à la maison. On en dévoile un peu trop en vous disant qu’il s’agit d’un court de loup-garou, mais ce n’est pas la seule surprise que ce dernier film vous réserve! Outre le montage dynamique et extrêmement inventif (la première scène réussit à rendre une dégrafeuse menaçante!), la finale, complètement inattendue, a énormément fait réagir la salle. Une des meilleures prises de la soirée!

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Le Loup de Carl Tremblay (Québec, 2016, 15 min.)

Malheureusement, l’accueil du court-métrage québécois Le Loup a été plutôt mitigé. Un couple qui vit des moments difficiles décide de se retrouver dans un weekend en chalet. Le propriétaire des lieux a d’autres plans pour eux. L’interprétation était plutôt inégale. Mario Saint-Amand joue les méchants en compagnie d’un couple qui n’est pas du même calibre. On sent également beaucoup trop les influences des You’re Next et Kill List de ce monde au niveau du scénario. Le court proposait tout de même quelques bonnes idées à la réalisation, notamment au niveau du traitement des flashbacks.

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Lady in Red (La dama de rojo) de Edgar Nito (Mexique, 2016, 3 min.)

En seulement 3 minutes, Lady in Red réussissait à nous donner quelques frissons! Un homme (Francisco Barreiro, Here Comes the DevilWe Are What We Are) rencontre une jolie femme dans un ascenseur. Sous ses airs de séductrice, cette dernière cache un horrible monstre. La réalisation utilisait des trucs assez efficaces pour nous faire bondir de notre siège. On en aurait pris davantage!

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Banshee de Adam O’Brien (Québec, 2017, 14 min.)

C’était le quatrième film que Adam O’Brien présentait à SPASM au fil des ans. Avec son dernier Banshee, le cinéaste voulait tester des ambiances et jumps scares et on peut dire que c’est extrêmement réussi. Une jeune fille peine ici à s’endormir alors que quelque chose semble se cacher dans son garde-robe. O’Brien construit lentement une atmosphère stressante avec son court et nous sert quelques bons flashs au niveau de la réalisation, notamment lors de la finale qui propose des effets spéciaux très intéressants! L’ambiance sonore contribue également beaucoup à l’angoisse. Au niveau du scénario, par contre, on n’aura pas tout saisi. Qu’est-ce que cette petite fille a vécu de troublant dans le passé? Peut-être que certains lecteurs pourront éclairer nos lanternes.

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Natsuko de Alexandre Lusignan (Québec, 2017, 2 min.)

Dans Natsuko, on assistait à une relecture du compte de Le Petit Chaperon Rouge, version animée style manga. Quoique très bien conçu, le court alignait une série de clichés du genre: chaperon rouge ultra-sexy, combats aux effluves de sang extrêmes et musique électronique de circonstance.

Night of the Slasher de Shant Hamassian (États-Unis, 2015, 12 min.)

Gagnant du Meilleur film d’horreur de cette édition, Night of the Slasher en aura surpris plus d’un lors de la projection! Une jolie jeune femme fait tout en son pouvoir pour remplir les critères requis pour être assassiner lors d’un slasher. La réalisation impressionnante est présentée en un seul (faux) plan séquence, mais ce qu’on retient le plus c’est toute l’inventivité au niveau du scénario. Le cinéaste joue ici avec les codes et clichés du sous-genre pour nous offrir une proposition extrêmement originale!

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Cauchemar capitonné de Jean-Claude Leblanc (Québec, 2016, 9 min.)

Le film de Jean-Claude Leblanc se promène en festivals depuis un bon moment déjà et on pouvait enfin jeter un oeil dessus lors de cette édition de SPASM. Un homme hérite d’une chaise hantée qui, lorsqu’on l’utilise, fait vivre les visions les plus sinistres. L’idée qui semble farfelue est traitée avec le plus grand sérieux du monde et croyez-le ou non: ça marche! Sébastien Huberdeau tient la vedette du film complètement disjoncté où les effets gores sont violents et plutôt saississants. Leblanc signe ici une réalisation très soignée. On a bien hâte d’en voir davantage…

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Even the Darkness Has Arms de Chris Bavota (Québec, 2017, 2 min.)

En seulement 2 minutes, Chris Bavota a réussi l’impossible de nous présenter l’un des films les plus creepys de cette soirée. Un homme se lève en pleine nuit pour aller boire un verre d’eau. Rien de plus banal? Lorsqu’il revient se coucher, il trouvera une créature inquiétante dans sa chambre. Décidément, l’ambiance était au rendez-vous et les maquillages donnaient froid dans le dos.

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Polaroid de Lars Klevberg (Norvège, 2015, 16 min.)

Les nordiques ont toujours ce souci de l’esthétisme. En plus d’être incroyablement beau, Polaroid réussissait véritablement à faire peur. Deux amies font du ménage dans les objets ayant appartenu à la mère de l’une d’entre elles. Elle trouveront un appareil Polaroid qui les fera vivre un véritable cauchemar. Bien que le court utilisait des techniques déjà vues pour faire peur — flashs d’appareils photos, lumière vacillante, objets recouverts de draps blancs — la réalisation s’avère extrêmement efficace et nous fait passer un mauvais quart d’heure. Bonne nouvelle: le réalisateur a développé une version long-métrage prévue pour une sortie le 1er décembre prochain aux États-Unis. La distribution canadienne reste toujours à confirmer, mais en attendant, vous pouvez voir la bande-annonce ici.

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Buzzcut de Michael Marrero & Jon Rhoads (États-Unis, 2016, 9 min.)

Le public présent est littéralement tombé sous le charme du disjoncté Buzzcut vendredi dernier! Une femme se voit forcée par sa conjointe à se faire couper les cheveux si elle souhaite pouvoir tirer un coup. Dans son chemin chez le barbier, cette dernière rencontrera une embuche de taille: la fin du monde! Le montage saccadé entrecoupé d’une trame sonore punk criarde était l’une des plus dynamiques. Extrêmement sanglant, le scénario du court allait de surprise en surprise jusqu’à cette finale à se tordre de rire. Un tour de force, ni plus ni moins!

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Death Metal de Chris McInroy (États-Unis, 2016, 5 min.)

Dans le deuxième film de Chris McInroy projeté cette année à SPASM (Bad Guy #2 était de la sélection Cabaret Trash), un mauvais métalleux se voit offrir une guitare particulière que son grand-père aurait acquise suite à un pacte avec le diable. Il y a par contre des règles bien précises à suivre et… Non, il ne les suivra pas. Volontairement mauvais dans la réalisation et l’interprétation, Death Metal était quand même une véritable réussite! Le ridicule de la situation proposait des moments hilarants sous une pluie de sang. Hey, public de SPASM, vous semblez aimer particulièrement les démembrements d’enfants? Bande de cinglés…

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Wyrmwood: Chronicles of the Dead des Roache-Turner Brothers (Australie, 2017, 7 min.)

Après avoir vu Daemonrunner en ouverture, on comprend ici le style unique des frères Roache-Turner. Dans un espèce de Madmax rencontre les zombies, une femme se retrouve coincée dans une pièce où des scientifiques (?) trucident les gens. Encore ici, zéro temps mort alors que notre héroïne tente de se sortir de ce piège extra-extra-saignant. Si vous avez aimé le genre, sachez que Wyrmwood: Chronicles of the Dead est en fait un teaser d’une série de 10 épisodes que les cinéastes produiront prochainement en guise de suite pour le précédent long-métrage Wyrmwood: Road of the Dead, paru en 2014.

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