Un détective paumé tente de trouver la trace d’un tueur en série qui s’amuse à laisser des bonhommes de neige pour souligner son passage.
Après le choc visuel, poétique et émotif que nous a causé son Let the Right One In en 2008, le cinéaste Tomas Alfredson a récidivé en 2011 avec Tinker Tailor Soldier Spy, un autre tour de force. Quand les cinéphiles ont eu vent de sa participation au projet de The Snowman, ils étaient impatients de voir ce que génie Suédois allait nous concocter. Son talent et sa maîtrise semblaient démontrer qu’il était le candidat parfait pour adapter le roman de Jo Nesbo.
Autre bémol: ce même scénario ne lésine aucunement sur les clichés et les mécanismes faciles pour nourrir l’intrigue policière qui devient vite confuse et invraisemblable. Pourquoi adopter une approche aussi superficielle quand on est un metteur en scène aussi brillant et ayant accès à des interprètes à son niveau? On nous met de l’avant plusieurs intrigues et personnages secondaires mal développés, possiblement pour rendre le suspense plus dense, mais on a vite fait de nous étourdir.
Sans être le pire film de l’année, il faut quand même avouer que la déception est grande.
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