children of the corn 2023

[Critique] Children of the Corn (2023): quand le navet remplace le maïs

En comptant le court-métrage Disciples of the Crow, Children of the Corn devient la douzième adaptation à l’écran de l’histoire de Stephen King, publiée pour la première fois en 1977 dans le magazine Penthouse, puis ensuite parue dans sa collection Night Shift l’année suivante. Tourné en pleine pandémie, le film nous est enfin disponible en vidéo sur demande.

À la suite d'une attitude irresponsable ayant ruiné les récoltes de maïs, les adultes d’une petite ville sont assassinés par leur progéniture.
children of the corn 2023 affiche film

Sans être subtile ou même ingénieuse, la première adaptation sous forme de long-métrage datant de 1984 avait le mérite de cuisiner un certain mystère, de présenter un vilain dorénavant iconique et de compter des acteurs de talent. Après une série de suites douteuses et indigestes, étendre médiocrement la liste avec un nouvel opus qui tente d’expliquer la disparition de la population adulte d’un petit village n’était certainement pas une idée très élaborée. C’est un peu ce que propose ce nouveau Children of the Corn en tentant de tisser un lien avec le volet original, où la présence de ce village fantôme méconnu défiait toute logique ou crédibilité.

Écrit et réalisé par Kurt Wimmer (Equilibrium, Ultraviolet), Children of the Corn n’a que très peu à offrir. Sous des apparences écologiques et moralisatrices, l’intrigue se résume à quelques meurtres risibles et à des poursuites confuses dans des champs de maïs. Le conflit entre les générations est trop brouillon pour avoir un impact et la description manichéenne de ces méchants adultes est tout simplement hilarante. Comme si les développements du récit n’étaient pas assez forcés, une créature ridicule composée de branches de blé, à mi-chemin entre le Groot de Guardians of the Galaxy et les Ents de The Lord of The Rings s’y glisse soudainement à mi-chemin.

La réalisation de Wimmer s’acquitte de ses tâches sans la moindre innovation stylistique, tout en étant paresseuse au niveau de la direction d’acteurs. Si la plupart de ces derniers surjouent en nous offrant des contorsions faciales clownesques, il faut saluer le jeu très puissant de la jeune Elena Kampouris, seul véritable point fort de ce navet.

En conclusion, voilà le genre de film qui donne sa mauvaise réputation aux films d’horreur.

Note des lecteurs1 Note
Points forts
Le jeu de la vedette
Points faibles
Le scénario ridicule
La réalisation sotte
Le jeu grotesque de la plupart des acteurs
1
Note Horreur Québec

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Horreur Québec
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