margeaux

[Critique] Margaux: une maison intelligente dans un film qui l’est moins

Margaux est arrivé récemment en vidéo sur demande et il faut admettre que certaines publicités semblaient proposer un film des plus amusants.

Un groupe de collégiens surdoués décide de partir célébrer la remise prochaine de leur diplôme lors d'un week-end de rêve dans une maison intelligente nommée Margaux. Discutant avec ses locataires pour essayer de connaître leurs désirs, l’ordinateur domestique est capable de réaliser leur moindre caprice à l’aide d’une simple commande vocale, jusqu’à ce qu’elle se mette à les tuer un par un.
Margaux affiche film

Margaux est scénarisé par Chris Beyrooty, Chris Sivertson (All Cheerleaders Die) et Nick Waters. L’objectif n’a jamais été de poser un véritable questionnement sur les technologies, mais d’essayer de relancer une nouvelle franchise dans la lignée de Final Destination, facilement calquable d’un épisode à l’autre, mais surtout exigeant une faible mise de fond. Il va de soi qu’une multitude de longs-métrages ont déjà apporté cette idée fascinante de l’intelligence artificielle se retournant contre l’homme. Qu’il s’agisse des films 2001: A Space Odyssey, Demon Seed, Pulse ou autres, nous sommes face à un concept qui a maintes fois été utilisé, et où les résultats s’avéraient supérieurs.

Le film a, toutefois, le mérite d’assumer sa facture et nous réserve quelques meurtres assez juteux. Dommage que l’abus de clichés et de décisions imbéciles des membres du groupe de jeunes, supposément plus brillants que la moyenne, nous empêche de nous inquiéter pour eux. L’absurdité et la ringardise de l’acte final vont aussi en ce sens.

Le réalisateur de série B Steven C. Miller (Silent Night) démontre au moins une habileté pour filmer la maison futuriste et froide. Il y règne une atmosphère malsaine savoureuse, même si sa mise en scène ne fait pas dans la subtilité lorsqu’il s’agit de diriger les acteurs. L’interprétation reste acceptable, dans l’ensemble.

Au final, Margaux est cet autre film qu’on a déjà vu, qui anéantit une après l’autre ses possibilités pour n’en rester qu’un produit mineur, rapidement oubliable.

Note des lecteurs1 Note
Points forts
Quelques meurtres juteux
L'ambiance de la maison
Points faibles
L'abondance de clichés
L'acte final complètement ridicule
2.5
Note Horreur Québec
Horreur Québec
Ce site Web récolte de l'information via Google Analytics. Cliquez ici pour vous exclure. ?