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[Critique] The Gallows Act II: le gibet de la popularité

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Note Horreur Québec

Arrivant tout juste dans une école de théâtre, une jeune fille devra affronter un spectre après avoir relevé un défi sur Internet.

Si le premier The Gallows n’avait pas l’intelligence de réinventer le carrousel des rouages du found footage, il faut quand même avouer que ses deux scénaristes et réalisateurs, Travis Cluff et Chris Lofing, savaient faire tourner le manège; c’est-à-dire que plusieurs passages avaient le mérite d’être terrifiants et l’isolement dans l’école secondaire rehaussait le climat oppressant.

gallow2The Gallows Act II, qui faisait son entrée la semaine dernière sur les rayons virtuels de la vidéo sur demande, est le résultat de la même collaboration entre Cluff et Lofing. Voulant intégrer les médias sociaux à l’ensemble et varier la texture visuelle, les créateurs nous ont pondu un récit qui empile les circonstances et les effets chocs stupides afin de maximiser les possibilités qu’offre la durée du long-métrage. Ce qu’ils amplifient, c’est davantage le côté générique de cette suite. C’est plutôt déplorable puisqu’ils auraient pu mieux développer leur croque-mitaine, assez intéressant, et la prémisse de la potence à elle seule aurait pu donner naissance à de bien plus solides situations.

La réalisation, qui aurait pu proposer un véritable jeu entre les différentes ossatures visuelles, se contente de filmer sans aucune finition des scènes sans envergure. En accord avec le reste, l’interprétation se limite à des contorsions faciales aberrantes.

Horreur Québec
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