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[Critique] Dead Body: une soirée meurtres et mystères

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Note Horreur Québec

Un groupe de jeunes se rend dans un chalet isolé en forêt pour passer un week-end délirant. L’un d’eux propose soudainement au groupe un jeu d’assassin et de victimes où chacun pigerait un rôle. Très vite, la soirée prend une tournure funeste lorsqu’ils deviennent les cibles d’un véritable psychopathe. L’ambiance devient encore plus lourde quand on en vient à la déduction que le coupable pourrait se trouver parmi eux.

Mais qu’arrive-t-il au cinéma d’horreur? On croit parfois que notre nostalgie des décennies passées nous conduit à une vision idéalisée de l’ère des clubs vidéo. En ce qui a trait aux films d’épouvante, ça ne semble absolument pas le cas. Alors que les maîtres du genre prennent de l’âge et peinent à financer leurs projets, une pluie de productions mineures fait surface un peu partout.

dead bodyDead Body a le mérite d’essayer de faire revivre le slasher, en nous proposant cette enfilade de meurtres à la sauce whodunit. Imitant sans la moindre conviction le style des romans d’Agatha Christie, l’intrigue est aussi mince qu’un fil de soie et plusieurs idées ne résistent aucunement à un examen plus approfondi. À travers les accusations et les cris des personnages, impossible de s’attacher à l’un d’eux. Il faut bien admettre qu’aucun des protagonistes n’est vraiment développé et qu’ils forment un attroupement d’archétypes usuels.

Par ailleurs, aucune scène de suspense ou de meurtre ne vaut le détour. L’ensemble est ponctué de pièges racoleurs tentant sans succès de nous cacher l’identité du tueur que l’on devine après quelques minutes. Le réalisateur Bobbin Ramsey en est ici à son premier long-métrage et sa direction d’acteurs laisse vraiment à désirer.

 

Horreur Québec