Après avoir enfermé les habitants d’une ville dans une sorte de dôme (ça vous dit quelque chose?), des extraterrestres possèdent le corps de plusieurs habitants pour les transformer en une espèce de robots meurtriers.
Il fut un temps où ce genre de comédies granguignolesques asiatiques avaient un charme, mais surtout faisaient place à une certaine imagination. Du sang, des tripes, des boyaux, on en offre… Mais les créateurs n’ont rien d’autre à nous proposer. Ces derniers ont beau utiliser l’alibi de la «grosse farce» pour nous gaver à fond, Kodoku Meatball Machine n’a ni les touches originales d’un classique comme Ichi the Killer ou même de l’apprécié Tokyo Gore Police.
L’ensemble est ponctué de gags ringards et éculés. Si les maquillages volontairement «kitsch» amusent au départ, on a vite fait de les trouver redondants. En accord avec le reste, les acteurs cabotinent trop pour être réellement comiques. À éviter!
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