Survivante d’un enlèvement survenu quelques années plus tôt par une secte, une jeune femme revit une expérience similaire où son assaillant, qui la séquestre dans une cabane, semble avoir des réponses sur sa première agression.
The Heretics est le tout nouveau long-métrage de réalisateur Chad Archibald, créateur de la compagnie de production canadienne Black Fawn Films, qui s’impose de plus en plus dans le paysage d’horreur de notre pays. Archibald (Bite, The Drownsman) signe ici un très bon film d’épouvante à ranger parmi ses plus réussis.
Le scénario aurait été construit autour d’une histoire d’Archibald lui-même et sa manière si posée et réfléchie d’insister sur ses personnages avec sa caméra semble donc planifiée depuis le début. Non seulement il capte le trauma à travers les yeux de son héroïne, mais réussi par la suite à modeler le doute et l’incertitude uniquement à travers sa conjugaison cinématographique.
Morcelant le récit dramatique de séquences horrifiques, le cinéaste nous guide lentement vers un climax cauchemardesque. On peut déplorer légèrement la commodité et la trop grande utilisation des rêves pour amener des effets chocs, mais au final, le film se tient parfaitement.
Nina Kiri (The Handmaid’s Tale, Let Her Out) navigue avec assurance sur la gamme d’émotions que doit exprimer son personnage. L’habitué de Black Flawn Films, Ry Barrett (The Demolisher, If a Tree Falls), est tout aussi convaincant dans le rôle de l’agresseur.
Il faut voir The Heretics, non seulement parce que ce long-métrage a le charme qu’on ne trouve que rarement face aux grosses productions, mais aussi parce qu’il s’agit d’un des meilleurs coups du distributeur, dont le catalogue gagne à être connu.
The Heretics sera disponible le 18 septembre via le site de Black Fawn Films. Vous pouvez dès maintenant le pré-commander.
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