top 50 horreur decennie

[2010 à 2019] Les 50 films d’horreur les plus importants de la décennie!

40- Under the Skin (2013) de Jonathan Glazer

Neuf ans après Birth, le cinéaste anglais Jonathan Glazer nous a offert l’un de films les plus étranges et uniques des dernières années. Librement adapté du roman de Michel Faber et développé pendant plus d’une décennie, Under the Skin est doté d’une esthétisme fulgurante et met en scène des non-acteurs pour un souci de réalisme dans une histoire extra-terrestre résolument pointue, qui relève d’avantage du film d’ambiance. Scarlett Johansson y livre une performance déroutante; à voir. Dommage que parmi la centaine de nominations qu’il a récolté à travers le circuit des festival, le film soit resté un échec financier.

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39- The Girl With All the Gifts (2016) de Colm McCarthy

Pour son second long-métrage, le cinéaste écossais Colm McCarthy (Outcast) propose ni plus ni moins le 28 Days Later de la dernière décennie. Son adaptation du roman de Mike Carey réinvente le genre zombies avec des codes qui lui sont propres et se révèle excessivement pertinent en cette période de crise écologique mondiale. C’est sans parler des performances que la distribution majoritairement féminines nous offrent, en particulier Glenn Close en scientifique bad ass et la jeune Sennia Nanua, touchante à souhait.

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38- A Girl Walks Home Alone at Night (2014) de Ana Lily Amirpour

Des films d’horreur perses, vous en connaissez beaucoup? Ana Lily Amirpour (The Bad Batch) s’est littéralement mise sur la map avec A Girl Walks Home Alone at Night, croisement féministe entre le western et le film de vampires. Fondé via Indiegogo et reçu à bras ouverts dans les festivals, son premier long-métrage filmé dans un magnifique noir et blanc, avec beaucoup de style et d’originalité n’a pas manqué d’attirer l’attention des amateurs de de productions artsy, plus contemplatives. Pour les intéressés, le film a également inspiré un somptueux roman graphique.

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37- The Autopsy of Jane Doe (2016) de André Øvredal

Malgré l’étonnant Trollhunter qui le précédait dans la filmographie d’André Øvredal, The Autopsy of Jane Doe en a surpris plusieurs. Le réalisateur organise son premier film en anglais autour de la relation complice, mais effritée, d’un père et de son fils. Dès sa première au TIFF, The Autopsy s’est posé comme classique d’horreur instantané, suivant les codes avec verve pour entraîner les spectateurs dans une lente descente aux enfers. Hollywood n’a d’ailleurs pas perdu plus de temps pour reconnaître le potentiel du réalisateur, auquel elle a confié l’adaptation très attendue de Scary Stories to Tell in the Dark.

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36- Excision (2012) de Richard Bates Jr.

Malgré sa thématique très… douloureuse, Excision représente surtout l’une des nouvelles voix uniques à avoir émergé dans le paysage de l’horreur. C’est ici que le style caustique bien défini de Richard Bates Jr., qui semble n’avoir aucun égal dans les années 2010, a pu se faire connaître à plus grande échelle pour la première fois. Trois films plus tard, et avec une solide horde de fans à ses côtés, le cinéaste est maintenant célébré partout où il passe et particulièrement à Fantasia, où on l’accueille a bras ouverts depuis ses touts premiers courts-métrages.

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35- Father’s Day (2011) de Astron-6

Après leur rencontre au Winnipeg Short Film Massage de 2007, Adam Brooks, Jeremy Gillespie, Matt Kennedy, Conor Sweeney et Steven Kostanski ont fondé le collectif canadien déjanté Astron-6, une source apparemment intarissable de courts et de longs-métrages sanglants et parodiques — du moins, jusqu’à tout récemment: le groupe a profité de la sortie Blu-Ray de sa série Web Divorced Dad pour annoncer sa triste dissolution. Parmi les moments forts de cette carrière courte mais intense, notons le Troma Father’s Day, un splatter hilarant qui passe du slasher au surnaturel avec une bonne dose de canuxploitation: l’un de ses personnages principaux est un bûcheron qui boit du sirop d’érable comme d’autres de l’eau.

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34- The Killing of a Sacred Deer (2017) de Yorgos Lanthimos

Après l’étrange The Lobster, Yorgos Lanthimos renoue avec le scénariste Efthymis Filippou et l’acteur Colin Farrell pour un film d’auteur qui n’a rien de drôle. The Killing of a Sacred Deer dissèque avec une précision chirurgicale le ménage d’un couple sans amour (Farrell et Nicole Kidman) dans ce film froid et écrasant qui explore les thèmes de la culpabilité et du karma. Récompensé à Cannes pour son scénario, The Killing affirme la signature singulière d’un cinéaste qui semble à l’aise dans tous les genres, comme l’a prouvé plus tôt cette année le drame d’époque The Favourite.

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33- Goodnight, Mommy (2014) de Severin Fiala et Veronika Franz

Aux Oscars de 2016, l’Autriche soumettait Goodnight, Mommy dans la catégorie Meilleur film étranger. Même s’il n’a pas gagné, ce film d’auteur extrême, à regarder entre ses doigts, qui suit avec un malaise grandissant la paranoïa qui s’installe dans une famille bavaroise pour aboutir dans une explosion de cruauté, a tant fasciné les Américains que ceux-ci ont mandaté Matt Sobel pour son adaptation en langue anglaise. On verra bien ce qui en ressortira: en entrevue, les réalisatrices Severin Fiala et Veronika Franz (épouse d’Ulrich Seidl, Dog Days) ont beaucoup condamné la tendance hollywoodienne à montrer des scènes violentes où le sang ne coule étrangement pas.

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32- The Eyes of My Mother (2016) de Nicolas Pesce

C’est avec le percutant The Eyes of My Mother qu’on a pu découvrir le cinéaste américain Nicolas Pesce pour la première fois. Excessivement brutal, son film tourné dans un noir et blanc sublime nous plonge en plein cœur d’une région rurale pour un cauchemar éveillé se déroulant sur plus de deux générations. À l’image du choc post-traumatique que vivra Francisca au début du film, impossible de sortir indemne de cette fable cruelle. Depuis, le réalisateur nous a offert le très bon Piercing et nous offrira également Grudge en début d’année prochaine. Le nom de Pesce au générique est d’ailleurs la seule chose qui nous excite concernant ce deuxième reboot de la franchise d’origine japonaise.

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31- The Invitation (2015) de Karyn Kusama

Après Æon Flux puis Jennifer’s Body (mal reçu à l’époque, malgré sa récente rédemption), certains ont annoncé l’inévitable déclin de la carrière de Karyn Kusama. Celle-ci a toutefois fait un retour fulgurant en 2015 avec The Invitation, le premier projet de Gamechanger Films, une entreprise qui finance les films indépendants réalisés par des femmes avec un budget de moins de deux millions de dollars. Ce thriller intime atteint la cible avec l’inquiétante désinvolture de son portrait d’un Los Angeles manucuré où l’on consomme de la coke sans secret, mais où l’on cache hypocritement la poussière sous le tapis.

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