Le réalisateur Scott Derrickson prépare un retour brutal avec The Black Phone 2, suite du succès d’horreur de 2021 produit par Blumhouse. Dans une entrevue accordée à SFX Magazine, le cinéaste promet un film au ton « plus intense et plus gore » que le premier, qui explorait déjà la noirceur des enfances brisées.
Le film, attendu en salle le 17 octobre, ramènera Mason Thames dans le rôle de Finney, désormais adolescent. Après avoir survécu à son enlèvement par le terrifiant « Grabber » (interprété par Ethan Hawke), le jeune héros tente cette fois de se reconstruire au cœur d’un nouvel enfer : le lycée.
« Je voulais faire un film de high school, parce que les enjeux émotionnels y sont plus intéressants », explique Derrickson.
Le cinéaste, connu pour Sinister et Doctor Strange, voit dans ce changement de décor une manière de prolonger le traumatisme du premier film plutôt que de simplement répéter sa formule. Selon lui, le passage à l’adolescence permet d’aborder la peur sous un autre angle : celui de la transformation, du désir et de la perte d’innocence.
Un virage plus brutal
Derrickson confirme toutefois vouloir pousser plus loin l’aspect horrifique. The Black Phone 2 promet une mise en scène plus viscérale, où la violence et la tension psychologique s’entremêlent. Un choix qui s’inscrit dans la tradition de Blumhouse, habituée à exploiter ses franchises en amplifiant leurs codes.
Reste à voir si cette suite parviendra à conserver ce qui faisait la force du premier opus : une terreur contenue, traversée par une émotion sincère. The Black Phone s’était distingué par son équilibre entre horreur surnaturelle et drame humain. Avec sa promesse de « plus de tout », Derrickson joue un jeu risqué : comment faire grandir la peur sans perdre la nuance?
Réponse à l’écran le 17 octobre, quand le téléphone sonnera à nouveau.
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