Les finances vont plutôt mal pour un homme d’affaires américain, déménagé en France avec sa femme et sa fille, pour y tenir un restaurant dans la tradition de leur pays. Le père décide donc de se procurer un second travail dans un musée et devient vite envoûté par une déesse égyptienne qui le poussera à commettre des meurtres et à organiser un festin incomparable.
Blood Feast paraissait cette semaine en vidéo sur demande. Il devient très difficile de juger le remake d’un des plus grands classiques du cinéma d’exploitation. Paru en 1963, Blood Feast avait causé toute une commotion lors de sa sortie. C’était comme si Herschell Gordon Lewis avait montré à la caméra des éléments dont on connaissait l’existence, mais un peu à la manière d’un film pornographique. Le culte de son film se résume à ce voyeurisme extrême et à cette audace de filmer ce que le cinéma suggérait jusqu’ici. Dans le classique Rear Window d’Alfred Hitchcock, on avait suggéré l’idée d’un mari dépeçant sa femme en morceaux, mais à quoi bon le montrer?
L’ensemble devient donc extrêmement long. Voir Robert Husler (Nightmare on Elm Street 2, Vamp) errer en silence tue le rythme et Caroline Williams (The Texas Chainsaw Massacre 2, Leprechaun 3) semble jouer la même scène en rafale. Le suspense est inexistant et les effets gores outranciers n’atteignent pas toujours la norme des effets sanglants actuels. Il nous reste à prendre l’ensemble avec humour, mais il faut le faire avant que le sommeil ne nous gagne.
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