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[Critique] The Rain – saison 2: quand le virus nous habite

Note des lecteurs3 Notes
3.5
Note Horreur Québec

Dans un monde où la pluie est devenue le vecteur d’un virus mortel, un petit groupe de survivants tente par tous les moyens d’échapper à Apollon. Cette organisation paramilitaire aux intentions malveillantes a pour but de mettre la main sur Rasmus (Lucas Lynggaard Tonnesen, Player), membre de la bande et patient zéro, afin de pouvoir l’étudier. Recevant les coordonnées d’un endroit sûr, nos héros découvrent une base scientifique où des chercheurs tenteront de guérir le jeune homme. Malheureusement, ils ne sont pas au bout de leur peine, car Apollon est plus déterminé que jamais à les retrouver afin de les empêcher de parvenir à leurs fins.

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L’équipe derrière la série The Rain, ce projet danois de science-fiction post-apocalyptique, continue dans la même lignée que la première saison, mais de manière plus concise. Contrairement à la précédente, cette deuxième saison contient six épisodes plutôt que dix et c’est une bonne chose. Encore une fois, on nous sert une histoire avec peu de temps mort et qui devient vite palpitante surtout vers la fin du récit. La pluie est vite remise aux oubliettes et le scénario se concentre davantage sur Rasmus et le fameux virus, car son entourage tente par tous les moyens de le guérir. Le virus se transforme peu à peu en une entité et il est captivant de constater les impacts physiques et, surtout, psychologiques chez le frère de Simone.

Certains personnages deviennent également plus pertinents dans ce deuxième chapitre, dont Patrick (Luka Lokken, En-To-Tre-Nu!), qui a grandement mûri. C’est également le cas de Léa (Jessica Dinnage, Den Skyldige). Sous ses airs agaçants à la Mélodie dans Passe-Partout, le spectateur découvre une femme habile, paisible et altruiste. Un bel exemple à suivre pour plusieurs d’entre nous.

Cependant, on n’échappe malheureusement pas à quelques maladresses scénaristiques. Prenons l’exemple de Simone (Alba August, Jordskott) qui, lorsque son frère subit une opération importante, décide d’aller faire l’amour avec son prétendant; un geste peu crédible dans la gravité de la situation quand on connaît le personnage. De plus, elle va mentir à son groupe à propos de Rasmus, ce qui aura de graves conséquences par la suite. On comprend que les écrivains ont choisi ce prétexte pour accentuer la montée dramatique, mais le résultat est prévisible et racoleur. De plus, Sarah (Clara Rosager, En-To-Tre-Nu!), nouvelle venue, finit par emmerder à la longue. Bien qu’on ait immédiatement de l’empathie pour elle à cause de sa maladie auto-immune qui menace de la tuer à tout instant, son personnage devient vite désagréable et narcissique. Par contre, elle nous réserve l’une des meilleures répliques de la saison que l’on vous laisse découvrir. Impossible de ne pas rire!

Contrairement à la première saison, la finale est franchement mieux réussie. Elle offre une bonne montée de tension et elle est juste assez bien dosée en émotions. Par conséquent, les spectateurs risquent fort d’avoir envie de voir un troisième volet. Verdict, The Rain est un bon petit divertissement sans prétention!

The Rain:Season 2 | Official Trailer | Netflix

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