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Les 10 meilleures adaptations des récits horrifiques de Stephen King

Pour souligner la sortie de la seconde adaptation de Pet Sematary, Horreur Québec a eu envie de dresser une liste des 10 meilleures adaptations des récits horrifiques du légendaire Stephen King.

Il y aurait plus d’une centaine d’adaptations de l’oeuvre du maître de l’horreur américain, autant au cinéma qu’à la télévision. Le décompte est difficile à tenir, mais chose certaine, l’auteur a eu et maintient toujours un impact incommensurable sur l’horreur.

Les récits dramatiques comme The Shawshank Redemption, The Green Mile ou Dolores Claiborne ont donc été volontairement délaissés au profit d’une liste exclusivement horrifique. Par ailleurs, aucun scénario rédigé par King directement pour l’écran n’était admissible. L’important lors de cette énumération n’était pas de cibler les adaptations les plus fidèles, mais bien de mettre en lumière les meilleures productions.


10- The Mist (2007) de Frank Darabont

Proposant une série d’observations intelligentes, notamment une solide critique du fanatisme religieux, Frank Darabont optimise au maximum la nouvelle de Stephen King. Proposant une sorte de microcosme de la société dans une épicerie, le film multiplie les moments de tension où la menace semble rapidement aussi inquiétante entre les murs qu’à l’extérieur avec les créatures.

The Mist

 9- Pet Sematary (1989) de Mary Lambert

Cette première adaptation de ce roman phare dans l’œuvre de King est remplie de faiblesses et d’imperfections. Pourtant, Mary Lambert a su y créer certains passages qui sont dorénavant iconographiques du cinéma d’horreur. Qui ne se rappelle pas de Zelda ou du petit Gage tailladant le talon d’un vieux Crandall?

Pet Sematary

8- Cujo (1983) de Lewis Teague

Le cinéaste Lewis Teague a réussi le pari de maintenir la tension lors de la totalité de ce huis-clos anxiogène. Le défi est aussi relevé avec force par la vétérante Dee Wallace, qui y livre l’une de ses meilleures performances, mais également par le jeune Danny Pintauro.

Cujo

7- It (2017) de Andy Muschietti

Cette seconde adaptation du roman propose beaucoup plus de moyens, de nuances et d’horreur. Pennywise est terrifiant et plusieurs passages sont déjà des moments anthologiques. Évidemment, nous sommes confrontés à un long-métrage destiné aux salles et non à une série aseptisée par son carcan télévisuel, comme l’était la version de 1990. Le It d’Andy Muschietti est un classique instantané. Cela dit, sachant que la première adaptation s’est effritée durant le segment «adulte» de l’histoire, devrait-on craindre le pire pour le chapitre 2 qui sortira sous peu?

It 2017

6- Christine (1983) de John Carpenter

Le mal survient cette fois à travers les traits d’une Plymouth Fury 1958. John Carpenter a su transposer à l’écran l’un des sommets de King en y apportant sa propre signature. Le film s’ancre donc forcément dans l’univers des deux artistes, et ce mariage reste absolument délectable pour le fan d’épouvante qui admirent les deux génies. Aidé par Alan Howarth, le cinéaste compose l’excellente musique et on y reconnaît certains de ses plans habituels qui magnifient l’inquiétude.

Christine

5- Salem’s Lot (1979) de Tobe Hooper

Si le roman Salem’s Lot a toujours été l’un des meilleurs de King — en partie parce qu’on y décèle un Dracula moderne —, la minisérie qu’en a tiré le réalisateur de The Texas Chain Saw Massacre gagne à être connue. Certains passages sont terrifiants et l’esthétique rappelle quelques uns des meilleurs Mario Bava.

Salem’s Lot

4- Silver Bullet (1985) de Daniel Attias

Centrant davantage le récit sur le personnage de Marty Coslaw que sur le cycle des mois qui défilent, Stephen King a lui-même tiré le scénario de son album L’année du loup-garou. Boudé par les critiques, le film n’en est pas moins une petite merveille. L’idée d’un enfant handicapé traqué par un loup-garou frappe à l’écran autant que les superbes esquisses de Bernie Wrightson, utilisées pour mettre en image le récit. Le duo frère et sœur, merveilleusement campé par le regretté Corey Haim et l’excellente Megan Follows, est extrêmement touchant et la sauvagerie de plusieurs meurtres ont haussé ce film au statut de classique.

Silver Bullet

3- Misery (1990) de Rob Reiner

Plus sobre que le roman de King, cette adaptation de Rob Reiner nous semble pourtant plus cruelle, et ce, possiblement à cause de la composition remarquable de Kathy Bates. Son jeu impérial lui a permis de rafler l’Oscar de la meilleure actrice et presque 30 ans plus tard, on se souvient encore d’Annie Wilkes.

Misery

2- The Shining (1980) de Stanley Kubrick

Malgré plusieurs différences avec le roman, cette adaptation de Stanley Kubrick surpasse en subtilité et en suspense l’excellent roman. Dans sa manière de jouer avec la dilatation du temps et par sa caméra investigatrice, Kubrick étoffe son film de connotations psychologiques, et grâce au jeu époustouflant de Jack Nicholson, propose l’un des vilains les plus intéressants de l’histoire. Les puristes de l’auteur désapprouvent l’omission des arbustes maléfiques et la finale improvisée par Kubrick, mais c’est un bien moindre mal quand on pense à ce que le maître nous a offert en échange.

The Shining

1- Carrie (1976) de Brian De Palma

Véritable chef-d’œuvre du genre, ce film est non seulement le meilleur film tiré de l’œuvre de Stephen King, mais s’est affirmé comme étant l’un des plus grands films au monde, tout genre confondu. La suite quelconque et les deux remakes, le dernier en 2013, passablement risibles et unidimensionnels, sont de vaines tentatives et ne servent qu’à accentuer les qualités de l’original. Sissy Spacek et Piper Laurie y ont toutes deux joué le rôle de leur carrière. Un véritable monument cinématographique.

Carrie

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